Fred Hermel 04/10

La liga meilleur championnat du monde?
QUAND VALENCE M’EPATE
Quand je vous dis que la Liga est le meilleur championnat du monde… je vous prie de me croire. L’excuse de la saison dernière avec un Barça et un Real inaccessibles ne tient plus ! Ce nouvel exercice 2010/2011 débute vraiment sous les meilleures augures et plusieurs équipes semblent en capacité d’apporter une belle et saine animation à la compétition nationale espagnole. A commencer par Valence, la divine surprise. Je sais que les supporters du club de la Méditerranée n’aiment pas trop qu’on leur rappelle le montant de la dette mais je vais quand même l’évoquer. Parce que, pour une fois, il y a une bonne nouvelle à annoncer. Avec la vente de plusieurs joueurs (dont bien entendu Villa et Silva), ainsi qu’un plan d’économie drastique, les dirigeants valencians sont parvenus à réduire la dette de 150 Millions d’Euros et à la situer autour de 400 ME. Toujours ça de gagné ! Mais c’est bien entendu d’un point de vue sportif que Valence retrouve surtout de magnifiques couleurs. Peu de gens, même les plus farouches supporters, ne pouvaient imaginer que l’équipe n’allait pas noter l’absence de Villa et de Silva. Et c’est pourtant ce qui se passe. A tel point que certains observateurs espagnols n’hésitent pas à considérer le départ des deux stars comme une petite libération pour le reste de l’équipe. Ainsi Unai Emery, le coach, ne doit plus composer son onze titulaire en fonction de Silva et de Villa et peut se permettre des approches tactiques plus souples et plus évolutives. De même, des footballeurs comme Mata ou Joaquin, qui vivaient dans l’ombre des deux vedettes du club, parviennent mieux à trouver leur place sur le terrain tout en prenant du galon dans le vestiaire. Cette théorie me semble osée et c’est seulement dans les grands matches qu’elle pourra se vérifier. La défaite face à Manchester United de mercredi dernier a déjà offert un élément de réponse mais c’est au retour du break international sur la pelouse du Barça que l’on pourra se faire un avis plus précis. En attendant, ce bonheur retrouvé des Valencians fait bien plaisir à voir.
FRED HERMEL