Double Contact: Georgio régale au basket, avec des shoots du milieu de terrain

Il prend quelques pas d’élan au milieu du terrain et envoie la balle orange directement dans le panier. Du premier coup. De quoi créer une certaine euphorie à la Hoops Factory d’Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), où Georgio est venu taper un basket avec ses potes. Au nord de Paris. "Un essai, let’s go", savoure le rappeur de 30 ans en montrant les muscles, sous les regards hilares de ses amis. L’un d’eux lui envoie une balle dans les côtes au moment de sa célébration. "Des haineux, des haineux", s’amuse Georgio, avant de tenter sa chance une deuxième fois au centre du parquet. Avec la même réussite! Deux sur deux.
Hystérie collective, mains sur la tête, bousculades et barres de rire. "C’est comment maintenant? C’est comment?, hurle l’artiste parisien. Les gens vont croire que j’ai triché en voyant la vidéo. Archi pas, c’est réel!" Effectivement, la séquence a bien été tournée sans filet. "L’album disque d’or grâce à ça", prédit Georgio, qui vient de sortir son projet "Années sauvages" (dispo depuis le 3 février).

Connecté à Rudy Gobert
Avant de se muer en Steph Curry, Georges (son vrai prénom) a transpiré sous le cercle en compagnie de ses gars. Quatre contre quatre sur demi-terrain, avec l’apport d’un joueur recruté sur le parquet d’à côté. "Mon premier rêve, ce n’était pas d’être rappeur, c’était de jouer en NBA, confie Georgio. J’ai commencé le basket, je devais avoir 9 ans. C’était l’époque Kobe Bryant, Shaquille O’Neal, les Lakers, Allen Iverson… J’étais en sports-étude basket au collège Chevreul à Angers. Mais je n’ai pas fait longtemps."
Ses connexions dans le monde du basket? "Je connais un peu Rudy Gobert. J’ai enregistré une partie de mon dernier projet à Los Angeles, on avait eu la chance de se capter là-bas, c'était cool. On n’a jamais joué ensemble, mais ça m’arrange (sourire)." Comme tous les passionnés, il suit de près l’évolution de la NBA: "J’aime beaucoup KD (Kevin Durant), je trouve que c’est l'un des meilleurs joueurs. Après, j’aime bien la nouvelle génération avec Luka Doncic. Ja Morrant, il a un jump de ouf, il est très athlétique, ça va très vite. Ça, je kiffe."

"Wembanyama? C’est incroyable"
En tant que Français, il savoure également l’éclosion de Victor Wembanyama. Le surdoué des Metropolitans 92 (2,19m) est annoncé comme un possible n°1 lors de la prochaine draft NBA, qui aura lieu en juin. "J’ai eu la chance de le voir jouer en vrai. C’était vraiment impressionnant de voir l’impact qu’il avait sur le jeu, souffle le lyriciste d’origine guadeloupéenne. J’ai hâte de voir dans quelle équipe il va se faire drafter et ce que va donner la saison prochaine en NBA. C’est incroyable d’avoir un joueur comme ça, d’autant plus français, ça fait kiffer!"
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