Double Contact - Vargasss: "Verratti, on dirait un mec de Drancy"

Il peut désormais se vanter d’avoir un Ballon d’or dans son répertoire. Vargasss est branché depuis quelques temps avec Karim Benzema sur les réseaux. Une connexion qui s’est faite en toute simplicité avec l’attaquant du Real Madrid, couronné lundi lors d’une cérémonie organisée à Paris. "Un soir, il était 3h du matin, je me suis dit: ‘Je suis certifié, imagine, je lui envoie un message et il me répond’, raconte l’influenceur. Je lui ai envoyé une vidéo, après, on a discuté. Il est très simple. Maintenant, je poste une photo sur Insta, il commente. Il like tous mes posts, il aime bien ce que je fais, il me le dit. Ça fait toujours plaisir."
Lorsqu’on le rencontre dans le salon de coiffure qu’il a ouvert avec sa fratrie à Dugny (Seine-Saint-Denis), au nord-est de la capitale, Vargasss nous parle de ses liens avec certaines stars en crampons. Il a notamment pu échanger avec Kylian Mbappé avant sa prolongation au PSG. "Au jubilé de Mathieu Bodmer (en juin dernier), il y avait Ousmane Dembélé. Il m’a dit: ‘Je te connais, j’aime bien ce que tu fais’, complète-t-il. Mamadou Sakho pareil. Souleymane Diawara, l’ancien joueur de Marseille, aussi. Lui c’est vraiment la rue hein. Quand il a taclé Cristiano Ronaldo (lors d'un Real Madrid-OM en Ligue des champions, ndlr), j’étais obligé de lui dire. Il m’a dit: 'Hé mais t’es fou ou quoi, Cristiano Ronaldo devant toi, au maximum de sa puissance, tu crois que je vais le regarder et lui dire de passer?! J’étais obligé de le tacler’."
"Sergio Ramos, c’est un faux calme"
Depuis qu’il s’est lancé sur les réseaux en 2016, "Vargasss92" cumule plus de 4,5 millions d’abonnés sur ses différents comptes. Une notoriété qui lui a permis de défier Sergio Ramos au Parc des Princes, à l’initiative d’Instagram. "Il est très charismatique, il sourit tout le temps, témoigne le jeune youtubeur. C’est un faux calme. Quand on a fait le duel, il ne voulait pas se faire humilier. On avait dû lui dire, c’est un influenceur, il a des millions de vues, ne te fais pas abattre, ça va tourner. Moi, je voulais faire le Brésilien, tu connais, montrer à ma communauté. Il a mis le pied direct. Je vois la balle, je ne l’avais plus! J’ai dit: ‘Ah oué, très fort’…"
L’an passé, Adidas l’a également convié dans l’une de ses vidéos promotionnelles en compagnie de Lionel Messi: "Quand on me l’a dit, j’étais super honoré parce que ce spot publicitaire va rester à vie. Je me dis que j’ai commencé animateur, j’étais au chômage. Si on m’avait dit que trois ans plus tard, j’allais faire un spot avec Lionel Messi… En plus, j’ai demandé à Adidas si je pouvais amener mon petit frère et ils ont accepté. C’est un rêve d’enfant."
"Ça va se jouer au mental pour les Bleus"
Comme de nombreux jeunes ayant grandi en Île-de-France, Vargasss soutient le PSG. Il porte d’ailleurs un maillot blanc du club de la capitale lors de notre interview. Avec une admiration particulière pour Marco Verratti: "Il préfère dribbler en défense que la mettre en touche. J’aime trop ce joueur. Il a la gnaque, il a la dalle. Lui, on dirait vraiment un mec de Drancy! (sourire). Ça fait longtemps qu’il est là. Il a vu les changements. Quand il est arrivé, le PSG était en construction. Il a vu tout le monde arriver, Zlatan, Neymar, Messi… et on dirait qu’il a toujours le même âge! C’est vraiment un joueur de classe mondiale. Plus les années passent, plus il devient fort."
Le mois prochain, Vargasss sera devant sa télé pour soutenir l’équipe de France lors de la Coupe du monde 2022. Et il imagine les Bleus allaient loin au Qatar, même s’il reste méfiant: "Sur le papier, la France c’est très fort. Je pense qu’ils iront dans le dernier carré. Mais après, ça va se jouer au mental. S’ils n’ont pas la dalle, ils peuvent se faire éliminer par des équipes moyennes…"
Proche des joueurs de l’équipe d’Algérie
D’origine algérienne, la star des réseaux regrette que les Fennecs n’aient pas réussi à se qualifier pour ce Mondial. Sept mois après, il n’a toujours pas digéré la défaite face au Cameroun en barrage retour (1-2). D’autant qu’il est proche des joueurs de Djamel Belmadi, qu’il avait accompagnés en Égypte lors du sacre à la CAN 2019.
"Ah je ne voulais pas parler de ça, c’est dur! Je n’arrive pas à réaliser encore. Le Cameroun a eu la dalle jusqu’à la fin mais l’arbitre! Après, c’était un relâchement, parce que se faire éliminer à cinq secondes de la fin… J’ai la haine parce qu’on a une génération de très grands joueurs, avec Riyad Mahrez et Youcef Atal, que j’aime beaucoup".
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