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Double Contact - Zaho: "Les footballeurs se font souvent bizuter sur mes chansons"

Zaho

Zaho - @RMCSport

RMC Sport lance « Double Contact », sa nouvelle rubrique « culture-sport ». Tout au long de l’année, on vous propose des interviews funs, intimes et décalées avec des artistes qui font l’actualité. A l’occasion de la sortie de son troisième album « Le monde à l’envers », disponible depuis le 17 février, on a rencontré Zaho. La chanteuse algéro-canadienne nous raconte son passé de nageuse, ses séances à la salle, son goût pour le MMA et ses talents balle au pied. Sans oublier son amitié avec Tony Yoka, Estelle Mossely et certains joueurs du PSG.

Pour comparer ses abdos avec ceux de Zaho, il vaut mieux être solide. Car la chanteuse de 36 ans est particulièrement affûtée. On peut en témoigner après l’avoir rencontrée pour la sortie de son troisième album « Le monde à l’envers », disponible depuis le 17 février. Il faut dire qu’elle s’en donne les moyens. Dès que son emploi du temps le lui permet, « Zahera » (son vrai prénom) file à la salle pour s’entretenir. Elle possède d’ailleurs plusieurs abonnements entre Paris et Montréal, histoire d’avoir toujours un endroit où venir transpirer. Lorsqu’elle est en tournée, son sac de sport la suit partout. Une pratique intense qui n’a rien de nouveau pour l’interprète de « C’est chelou ».

De la banlieue d’Alger où elle est née jusqu’à Montréal, qu’elle a rejoint avec sa famille à l’âge de 11 ans pour fuir la guerre, Zaho a toujours goûté aux activités physiques. Elle a fait des compétitions de natation à l’université, mais aussi de la boxe anglaise, de la thaï, du foot et même du surf. Aujourd’hui, l’artiste algéro-canadienne suit de près les grandes compétitions sportives. Et notamment les combats de sa copine Estelle Mossely, championne olympique à Rio. Elle apprécie également le MMA, le tennis et le football. Proche de Papus Camara et Blaise Matuidi, elle se rend régulièrement au Parc des Princes pour soutenir le PSG. Avec le regard d’une spécialiste qui, plus jeune, glissait des petits ponts aux garçons de son quartier. Bien avant de se découvrir un don pour la musique.

« Le sport me donne du mental »

Zaho a toujours ses affaires de sport à portée de main. Entre deux déplacements, la chanteuse se rend très souvent à la salle pour travailler avec ses coaches. Parfois tôt le matin. Abdos, gainage, bras, cuisses, fessiers… elle ne ménage pas ses efforts pour garder la forme, entretenir sa silhouette et faire le plein d’énergie.

« J’aime bien courir quand il pleut »

Pour croiser Zaho en tenue de running, il faut sortir aux aurores. C’est le moment qu’elle préfère pour enfiler ses baskets et aller courir dans la nature. Sous la pluie de préférence. Un plaisir qu’elle a pu s’offrir dans pas mal de beaux endroits. Et notamment lors d’un passage au Cameroun qui l’a beaucoup marqué…

« Plus jeune, je nageais 4 à 5 km par jour »

La natation fait partie des disciplines les plus dures. Il faut une énorme volonté pour enchaîner les longueurs dans le même bassin pendant plusieurs heures. Zaho en sait quelque chose. Lors de son passage à l’université, ses talents dans l’eau lui ont permis de bénéficier d’une bourse. Douée pour la brasse, celle qui maîtrise également le papillon a fait de nombreuses compétitions au Canada.

« Les footballeurs se font souvent bizuter sur mes chansons »

Beaucoup de grands sportifs ont son nom dans leur playlist. Une fierté pour Zaho, qui a eu l’occasion de croiser du beau monde durant sa carrière. Et même de se lier d’amitié avec certains. Depuis l’été dernier, elle est très proche des boxeurs Estelle Mossely et Tony Yoka, le couple en or de Rio. Mais elle connait aussi Papus Camara ou Blaise Matuidi du PSG.

« Au foot, j’ai tué des réputations »

Zahera a grandi avec un ballon aux pieds. Dans son quartier de Bab Ezzouar, en Algérie, elle était souvent appelée par les garçons lorsqu’il leur manquait un joueur. Et elle se débrouillait plutôt bien. Au point de vexer parfois quelques adversaires, pas toujours ok avec le fait de se prendre un petit pont par une fille…

« Le MMA, c’est intéressant même si c’est violent »

Elle a pratiqué la boxe anglaise et la thaï avec plusieurs de ses potes. Mais Zaho apprécie aussi le MMA. Une discipline dont les combats sont encore interdits en France. Un regret pour l’artiste de 36 ans, qui suit de près les grands rendez-vous de l’UFC.

Si vous voulez voir Zaho en concert, les places c'est ici !

https://twitter.com/AlexJaquin Alexandre Jaquin Journaliste RMC Sport