Larqué : « Matuidi est immense »

Ce dimanche matin dans les Grande Gueules du sport, Jean-Michel Larqué est revenu sur la première défaite du Paris Saint-Germain, samedi face à Saint-Etienne (2-1). La réaction un peu énervée de Sirigu après le match, l’importance de Matuidi et le coup de pied sauté de Zlatan, le Capitaine passe en revue toute la rencontre. Et ne fait pas de cadeaux.
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J’ai été interpellé par la réaction d’après match de Sirigu. Mais circonstances atténuantes, il y a la déception de la défaite et le fait qu’il soit pris juste à la sortie du match. Mais pour un gardien de but, ça me semblait être des excuses en bois. Certains vont dire que le premier tournant du match, c’est l’arrêt de Ruffier. Évidemment que si on met un poteau télégraphique à la place de Ruffier, ça sera plus facile pour l’adversaire. Ça fait partie du jeu, comme le premier but de Sakho contre son camp. Pour moi, le vrai tournant du match c’est la sortie de Matuidi. Et c’est là que je pense qu’il y a un vrai problème au PSG.
Depuis un mois Matuidi court à droite, à gauche, devant et derrière, que ce soit avec l’équipe de France ou le PSG. Il court partout, il est énorme et immense. Il est capital dans le jeu des Bleus et des Parisiens. Quand j’ai vu qu’un milieu de terrain s’échauffait mercredi soir pour entrer sur la pelouse face à Marseille, j’étais persuadé que Matuidi allait sortir afin de l’économiser. Mais dans un match sans importance, il a fait une demi-heure supplémentaire, où il ne s’est rien passé et où le score était de 2 à 0. Sa blessure n’a peut-être pas été provoquée dans le match face à Saint-Étienne, mais peut-être dans la demi-heure inutile face à l'OM. Il y a une erreur qui a peut-être été préjudiciable pour le PSG hier.
Quant à l'expulsion de Zlatan Ibrahimovic, j’ai appelé un spécialiste de sport de combat et il m’a dit que c’était impossible qu’il ne l’ait pas fait exprès. Un homme de cette qualité-là, qui met un coup de pied chassé frontal sur le sternum de l’adversaire, connaît la dangerosité du coup. On va lui laisser le bénéfice du doute, sauf qu’il l’a fait…