Les arbitres sont trop pédants

« Je suis persuadé que le nombre d’erreurs d’arbitrage n’est pas plus important aujourd’hui. Mais il y a deux différences fondamentales : les matches étaient moins télévisés avant, ce qui réduisaient le nombre de preuves. Mais, surtout, on pardonne plus facilement à un mec sympa qui a fait une bêtise qu’à un mec pédant. Or, avec les arbitres de l’époque glorieuse comme Wurtz, Quiniou ou Vautrot, il y avait des rapports sympas avec les joueurs. C’est là toute la différence. Aujourd’hui, ces messieurs sont intouchables et pédants. On ne peut rien leur dire ! Une fois qu’ils ont jugé, en leur âme et conscience, ils ferment le rideau et il n’y a plus de dialogue. Mais les torts sont partagés. L’ancien président de la FFF, Jean-Pierre Escalettes, disait qu’il allait prendre le problème de l’arbitrage à bras le corps. Il n’en a rien fait. Le Conseil Supérieur de l’Arbitrage a explosé car il ne servait strictement à rien. Un jour j’ai demandé : « Pourquoi paye-t-on des frais de déplacements à ces messieurs ? » On m’a répondu : « C’est politique ». Quand tu es Président de District, tu te bas pour économiser 500 euros, acheter des ballons et ces messieurs-là se promènent des semaines et des semaines en voyage avec l’équipe de France. C’est inacceptable. Fernand Duchaussoy l’appelle autrement, mais sa seule idée c’est de remettre la même chose, sous un nom différent ! »