Toulon: "Je suis toujours dans les petits papiers" du XV de France assure Serin

"Je pense que je suis toujours dans les petits papiers." Invité du Super Moscato Show délocalisé à Toulon (à suivre en direct sur Twitch), Baptiste Serin est revenu sur ses dernières absences de la liste de Fabien Galthié. Absent sur blessure lors de la tournée de novembre, le demi de mêlée du RC Toulonnais, habituelle doublure d'Antoine Dupont, avait perdu du terrain.
"Soit je suis dans la liste, soit je n'y suis pas"
"Baptiste fait partie de notre groupe actuel de 75 joueurs, a expliqué le sélectionneur Fabien Galthié. Mais en 9, l'ordre, aujourd'hui (mardi), si on sort la liste des 42 (pour le Tournoi), c'est 1. Antoine Dupont, 2. Maxime Lucu, 3. Baptiste Couilloud" avait rappelé le sélectionneur en début d'année. Pour autant le Toulonnais est bien lancé en cette fin de saison et espère pouvoir retrouver sa place au sein du XV de France.
"J'ai eu Galthié au téléphone et Laurent Labit (entraîneur de l'attaque des Bleus, ndlr) est venu au club en début de semaine, raconte Baptiste Serin, qui affrontera Toulouse sans Antoine Dupont ni Romain Ntamack samedi. Il y a un discours clair, je pense que je suis toujours dans les petits papiers, après il n'y a pas que ma situation qui rentre en ligne de compte. On parle quand même de l'équipe de France, donc à moi de faire le travail." Le demi-mêlée souhaite avant tout retrouver les Bleus et "s'en fout" de sa place dans la hiérarchie, tant qu'il est dans la liste : "Soit je suis dans la liste, soit je n'y suis pas."
"J'ai toujours été un enfant couvé par mes parents"
Flatté sur son niveau et sa régularité depuis quelques mois, Baptiste Serin concède lui-même qu'il "arrive à maturité". "J'ai pesé le pour et le contre de ma carrière et ma blessure m'a permis de réfléchir sur quel joueur de rugby je voulais être", ajoute-t-il. "Quand j'étais à Bègles j'étais plus irrégulier, je pouvais être bon et faire une-deux conneries qui coutent cher", se souvient d'ailleurs le demi de mêlée. Lui le natif de Gironde, supporter de Bordeaux, explique ces changements aussi par son transfert à Toulon, qui l'a contraint à quitter le domicile familial.
"J'ai toujours été un enfant couvé par mes parents, et je suis parti à cause de ça", raconte celui qui est parti à 24 ans pour le PACA. "C'était difficile de partir parce que lorsque l'on quitte les siens c'est toujours compliqué. Mais je me suis bien fondu dans la masse, et je m'y sens bien", concède-t-il d'ailleurs aujourd'hui, à quelques jours de sa première au Vélodrome.