Affaire Jegou-Auradou: "Les preuves sont indiscutables et réelles", la plaignante prend la parole

Pour la première fois depuis le début de l'affaire de "viol avec violences en réunion", l'accusatrice d'Oscar Jégou et Hugo Auradou a pris la parole. Dans des propos relayés ce vendredi par le média argentin Diario Uno, la femme a indiqué que "les preuves sont indiscutables et réelles".
La plaignante souhaite une "vraie justice"
"Ils m'ont piégée dès le début", a-t-elle lancé, évoquant son refus d'avoir une relation sexuelle avec les deux joueurs du XV de France. La femme de 39 ans ressent "beaucoup d'humiliation" depuis le début de l'affaire: "Mais j'ai pu porter plainte le jour même, huit heures après les faits". Elle souhaite désormais "une vraie justice".
La femme a aussi parlé de ses problèmes physiques et psychologiques depuis les événements. "Je ne vais pas bien", a commenté la victime présumée. "Je suis toujours en lipothymie et avec des malaises tous les jours. En plus, ma famille est très affectée et mes parents ont des problèmes de santé. Aujourd'hui, ils ont reçu un soutien psychologique du ministère public."
Ces derniers jours, un rapport médico-légal a recensé une "quinzaine de blessures" sur le corps de la plaignante. Avocat des deux joueurs, Antoine Vey a dénoncé une "fake news totale" quant à l'interprétation des constatations de ce rapport relayé par la presse argentine. Les deux hommes de 21 ans, qui parlent eux d'une relation sexuelle consentie, ont été placés en résidence surveillée dans l'attente de leur procès.