Ce n’est qu’un au revoir

Imanol Harinordoquy - -
Un dernier bain de foule avant le grand départ. Face à l’Irlande, samedi à Bordeaux, les Bleus vont disputer leur premier et dernier match de préparation en France avant le Mondial. Entre-temps, les Français iront rendre visite aux Irlandais la semaine prochaine (samedi) à Dublin. Mais il sera trop tard pour profiter des derniers encouragements avant le voyage en Nouvelle-Zélande. « On n’a pas trop l’habitude de jouer dans le sud de la France, se réjouit François Trinh-Duc. Toute ma famille est d’Agen. C’est très plaisant. Avant de partir en Irlande et en Nouvelle-Zélande, on va faire un petit adieu au territoire français. »
Et les supporters méritent d’être gâtés. Depuis le début de la préparation, Thierry Dusautoir and co ont pu goûter à l’incroyable engouement du public lors de leurs stages au Chambon-sur-Lignon puis à Falgos. « Il y a beaucoup d’engouement, notamment aux entraînements ouverts au public, poursuit Trinh-Duc. Même à l’autre bout de la terre, on saura qu’on est soutenus et qu’on ne nous oublie pas. »
Clerc : « Les gens ont envie de nous soutenir »
La rencontre aura aussi une saveur particulière pour les Basques, tout proches de chez eux, et pour Thierry Dusautoir, régional de l’étape. « Le fait de jouer ce match à Bordeaux, nous, les Biarrots, avions peut-être plus envie que les autres de commencer », piaffe Imanol Harinordoquy. En bon meneur d’hommes, Dusautoir espère terminer sur une bonne note. « On a senti depuis le début de la préparation pas mal de ferveur derrière nous, rappelle-t-il. On a envie de rendre tout ça aux supporters du XV de France. On a envie qu’il y ait une belle fête à Bordeaux. Ça passera par une belle prestation. »
Les 34 000 billets mis en vente ont rapidement trouvé preneurs. Parmi les spectateurs, 8 000 seront irlandais. L’ambiance sera garantie. « Même si la Coupe du monde est loin, on sent que les gens ont envie de nous soutenir et de nous suivre, s’enthousiasme Vincent Clerc. On l’a vu un peu partout. Il y a de la confiance derrière nous. C’est important d’être soutenus quand on sera à l’autre bout du monde. On voit que ça réagit bien puisque le stade est plein depuis longtemps. Je n’ai pas réussi à trouver de places ! »