Chabal : « J’ai appris à encaisser les critiques »

C’est un Sébastien Chabal visiblement irrité qui s’est présenté devant la presse ce mardi à Marcoussis. Le troisième ligne, titulaire samedi contre l’Italie (14h30), est notamment revenu sur les critiques qu’il a subies après son match en Angleterre.

Sébastien Chabal, cette semaine a-t-elle permis de ce remettre la tête à l’endroit ?

Je ne crois pas qu’elle soit à l’envers. On continue à travailler dans le même état d’esprit que lorsqu’on s’est rassemblé le premier jour du tournoi.

Cette défaite en Angleterre est-elle malgré tout positive ?

Une défaite n’est jamais positive. On joue pour gagner. On a vu toutes les approximations et tous les détails qui n’ont pas marché. A chaque fois que nous venons sur le terrain, on essaye de s’améliorer. C’est une défaite qui fait partie de notre plan de marche, mais pour la confiance, ça aurait mieux de gagner.

Le Tournoi est-il fini ?

Non car personne ne l’a encore gagné. Les Anglais ont pris de l’avance et un léger avantage, mais ils devront jouer en Irlande pour leur dernier match. Nous allons jouer comme une équipe qui peut encore gagner le Tournoi.

« Quand toutes les critiques sont injustes, c’est râlant »

Que souhaitez-vous améliorer contre l’Italie ?

Continuer à travailler et être moins approximatifs sur nos phases de jeu. On a corrigé le tir en défense contre l’Angleterre, mais il y a des choses à améliorer en attaque. On doit garder la tête froide et améliorer nos schémas de jeu.

Regrettez-vous de ne pas avoir joué ce week-end contre Bourgoin avec le Racing ?

J’aurais peut-être eu besoin de jouer, parce qu’en ce moment, je n’enchaîne pas les matchs. Mais l’un dans l’autre, j’ai pu faire une grosse séance de physique alors que si j’étais allé à Bourgoin, j’aurais moins travaillé. C’était kif-kif bourricot.

Les critiques vont-elle permettre à cette équipe d’avancer ?

(Sec) Non parce qu’on ne tient pas contre de vos (les journalistes) critiques, ni de celles émanant de l’extérieur, mais seulement de celles du staff ou de nos partenaires.

Marc Lièvremont disait qu’il préférait que les critiques pleuvent sur vous plutôt que sur un joueur moins expérimenté comme Huget. Partagez-vous son analyse ?

Depuis le temps, j’ai appris à encaisser les critiques. Ça peut plus toucher quand on est jeune, mais quand toutes les critiques ne sont pas fondées ou injustes, c’est quand même assez râlant. (Il se lève et s’en va).