Clermont: Iturria et Lamerat ne seront pas sanctionnés

Ecartés, comme six autres internationaux après leur sortie nocturne à Edimbourg, les Clermontois Arthur Iturria et Rémi Lamerat ne seront pas sanctionnés par leur club. Lamerat pourrait même jouer ce week-end, pas Iturria blessé au nez dans la nuit écossaise. Le président Eric De Cromières s’explique pour RMC Sport.

Eric de Cromières, huit joueurs du XV de France, dont deux Clermontois Rémi Lamerat et Arthur Iturria, ont été écartés par le staff du XV de France pour affronter l’Italie après leur sortie festive à Edimbourg. Quelle est votre réaction?

Je n’ai aucune information. Je pense que l’orientation du staff tricolore n’a pas été suffisamment claire avant d’aller se coucher. Certains ont profité de flou artistique pour aller s’amuser en ville. Mes deux joueurs me disent que rien ne s’est passé et que tout était clair comme le confirme la police écossaise. La presse étrangère est d’ailleurs beaucoup plus calme que nous sur le sujet.

Etes-vous choqué par leur mise à l’écart internationale?

Non, le staff a probablement des éléments que je n’ai pas mais quand on en est à sa 8e ou 9e défaite (8 défaites et un match nul), on évite de parader dans des pubs et de boire des coups à la vue de tout le monde. C’est une question de bon sens.

Certains présidents, dont le Toulonnais Mourad Boudjellal, pensent à sanctionner leurs joueurs. Est-ce aussi votre cas?

Non, parce que je n’ai pas de raison particulière et je pense qu’ils sont suffisamment sanctionnés comme ça.

Rémi Lamerat pourrait donc jouer samedi à Lyon?

On peut effectivement l’imaginer. Mais l’équipe n’est pas constituée. Ils viennent d’arriver. Ils sont encore un peu penauds et pas en bon état moralement. Physiquement, ça va. Franck Azéma décidera demain. Mais Lamerat et Iturria sont surtout déçus d’eux-mêmes.

Malgré tout Arthur Iturria s’est blessé lors de cette soirée agitée…

Oui, ce sont des points de suture sur le nez. Ce n’est pas catastrophique. Il ne sera pas disponible ce week-end en tout cas.

JFP