Biarritz, l’européen convaincu

Avec deux victoires en deux rencontres, dont celle de dimanche contre l’Ulster (35-15), Biarritz a parfaitement lancé sa saison européenne. Un départ qui ressemble à celui de l’année passée.

L’air européen réussit particulièrement bien au Biarritz Olympique. Après deux rencontres de H-Cup, les Basques occupent la première place de la poule 4 au bénéfice de deux succès acquis la semaine dernière à Bath (12-11) et ce dimanche contre l’Ulster (35-15). Un constat déjà observé l’année dernière quand la bande à Dimitri Yachvili débutait sa campagne européenne par deux succès à Glasgow et contre Gloucester pour finalement enlever cinq victoires en six rencontres. Biarritz reste sur neuf succès en onze rencontres de H-Cup. Sur les deux revers, la finale contre Toulouse au Stade de France (21-19).

Pas question pour les hommes du président Blanco de se croire arrivés. Surtout que Damien Traille et ses coéquipiers n’ont pas la mémoire courte. « Tout le monde dit que c’est une bonne dynamique alors qu’après deux matchs, tout le monde nous parlait de crise. On sait qu’avec une défaite, on peut nous tomber dessus. On sait qu’il nous reste du travail », lâchait le centre, arrière ou ouvreur du BO après la victoire contre les Nord-Irlandais. D’autant que les joueurs sont unanimes pour relever la difficulté de l’opposition. « On est satisfait après une première mi-temps difficile contre une équipe agressive. On n’est pas arrivé. On s’inscrit dans la continuité », continue Dimitri Yachvili.

La satisfaction du soir vient également de l’efficacité. Sur les trois dernières rencontres, Biarritz n’avait pas marqué le moindre essai et s’en remettait principalement au pied de Dimitri Yachvili. Contre l’Ulster, quatre essais, dont deux pour le seul Ngwenya. « C’est vrai qu’on n’avait pas marqué le bonus et mis un essai depuis longtemps », sourit Traille. Mais trop conscient de la versatilité de l’environnement du club, l’international refuse de voir trop loin. Il n’est finalement pas si loin le temps où Biarritz s’offrait une crise après trois journées…

PT et PL à Biarritz