Elissalde : « Ça ne ressemblait à rien... »

Les partenaires de Jean-Baptiste Elissalde ont dominé mais sont tombés sur la ruse et l’organisation tactique du Munster qui remporte sa deuxième Coupe d’Europe.

Jean-Baptiste Elissalde : « Enervé, un peu frustré. Je ne regrette qu’une chose c’est de ne pas avoir pris le score avant dans la partie parce que les 17 dernières minutes auraient été différentes avec ce pick and go. Je ne sais même pas si c’est du rugby ça ne ressemble à rien. Ils ont joué avec la règle. Ils ont bien joué avec le rugby qu’ils savaient faire. Je ne leur enlève pas la Coupe. Ils l’ont mérité. J’en veux un peu au rugby et aux gens qui ne bougent pas autour. Les mecs tombent par terre, ils se tombent dessus. Qu’est ce que tu veux faire, on en a déjà parlé. Je n’ai qu’un seul regret c’est celui-ci. »

Cédric Heymans : « Quel gâchis ! Quel bel endroit et quel gâchis. On peut revenir sur plein de choses et chercher beaucoup d’excuses. Sur nos temps forts on ne marque pas. On a des moments importants où on ne marque pas alors que sur leurs temps forts ils marquent. Les finales c’est la gestion de ces périodes et c’est ce qui fait remporter les matches. C’est râlant, il y avait la place. On n’a pas fait ce qui fait notre force. On n’a pas eu ce grain de folie pour pouvoir essayer d’emballer le match. Eux ont tout fait pour le ralentir ce qui était bien fait tactiquement. Chaque fois qu’on a respecté tout ce qu’on avait travaillé ça a marché mais pas assez. Quand on voit tous les efforts qu’on a fait pour aller en finale, il est temps de prendre. Il va rester le championnat mais on va encore jouer des matches en semaine, un gros marathon. On va arriver cuit en demies. Je ne fais pas la pleureuse. C’est un constat, on va être victime de notre beau parcours. »

La rédaction - Laurent Depret