H Cup : une revanche qui vaut cher pour Toulouse

Après avoir perdu à domicile contre le Connacht (14-16), Toulouse se rend en Irlande ce samedi (19h) avec une revanche à prendre et l’objectif avoué de préserver ses chances de qualification pour les quarts de finale de la H Cup.

Plus dure a été la chute. Si la victoire à Wembley, face aux Saracens (17-16), n’était pas forcément prévue sur la feuille de route toulousaine, la défaite à domicile qui a suivi, contre le Connacht (14-16), l’était sans doute encore moins. Et c’est donc avec un impératif de victoire associé à une confiance en berne que les Stadistes se rendent à Galway ce samedi (19h), où ils retrouvent des Irlandais qu’ils ne peuvent plus sous-estimer. Dans cette poule 3 où Parme a définitivement lâché prise (0 pt), les trois équipes affichent le même bilan (2 victoires, 1 défaite) et Toulouse sait ce qu’il lui reste à faire pour conserver ses chances de qualification directe pour les quarts de finale.

Le Stade Toulousain a beau s’être largement imposé il y a deux ans sur la pelouse du Connacht (36-10), la récente défaite ainsi que les conditions dantesques annoncées au-dessus du stade promettent aux hommes de Novès une rencontre bien moins tranquille. « Il faut arrêter de faire des comptes, assure d’ailleurs l’entraîneur des Rouge et Noir. Il faut se préparer à faire le meilleur match possible, dans des conditions catastrophiques. Il faut que ce soit une autre équipe que ces joueurs irlandais vont rencontrer. A Toulouse, c’est tout le club qui se mobilise quand c’est l’heure. Et là, c’est l’heure. Perdre des matches, ce n’est jamais dramatique. Ce qui l’est, c’est de perdre des matches que l’on doit gagner. » 

Picamoles : « Pas de place au doute »

Les Haut-Garonnais, qui pataugent à l’extérieur depuis le début de la saison (6 défaites en 6 matches de Top 14), vont devoir se rappeler au bon souvenir de l’exploit de Wembley, leur unique fait d’armes de l’année hors de leurs bases. « Niveau régularité, on n’est pas forcément performant cette année, particulièrement l’extérieur, reconnaît Louis Picamoles. Il faut éviter de basculer dans le doute et retrouver ce qui fait la force du Stade Toulousain. » A savoir se surpasser dans les matches décisifs, pour ne pas connaître la désillusion de l’an passé : une nouvelle élimination dès la phase de poules.

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A.T. avec W.T.