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Lorenzetti : "J’aurais préféré qu’on joue"

Jacky Lorenzetti

Jacky Lorenzetti - AFP

Le Racing 92 n’affrontera pas Glasgow ce samedi en Coupe d’Europe de rugby après l’annulation de toutes les rencontres sportives du week-end en Ile-de-France. Une décision comprise par Jacky Lorenzetti, même si le président du club francilien était partisan de jouer pour ne pas céder à la psychose.

Comprenez-vous l’annulation de tous les événements sportifs et notamment du match entre votre club du Racing et Glasgow ?

Nos premières pensées vont à ces innocents qui sont morts hier soir. On est abasourdi. Aujourd’hui, nous ne sommes plus à l’abri de tels évènements. Cette inquiétude est latente mais je suis partagé parce que j’ai le sentiment qu’il ne faut pas lâcher. Il ne faut surtout pas baisser les bras devant de telles atrocités. Donc à titre personnel, j’aurais préféré qu’on joue et qu’on montre que le sport est plus fort que tout.

C’est important pour vous de ne pas tomber dans la psychose.

La vie ne s’arrête pas. C’est une infime minorité qui est en train de tenir le monde par la barbichette. C’est aux pouvoirs publics de prendre les mesures qui s’imposent. Il ne faut pas montrer qu’on baisse les bras. Il faut tout de suite réagir, être présent et debout. C’est comme ça que le club aimerait réagir, tout en étant solidaire et concerné par ce qui vient de se passer.

Pensez-vous que ces événements vont provoquer des discussions sur le déploiement des services sécurité autour des enceintes sportives ?

Non parce qu’on a bien vu que la sécurité avait très bien fonctionné au Stade de France dans le contexte particulier d’un match France-Allemagne. Les terroristes n’ont pas réussi à entrer à l’intérieur du stade. La sécurité autour d’événements tels que celui-là est déjà bien rôdée. Il y a des habitudes efficaces. C’est tout ce qui est de l’ordre de l’aléatoire qui est plus compliqué à gérer pour la sécurité publique.

Georges Quirino