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Toulouse peut-il tout perdre ?

L'ailier toulousain ne veut pas connaître une nouvelle saison sans titre.

L'ailier toulousain ne veut pas connaître une nouvelle saison sans titre. - -

Après une saison pleine et une élimination en demi-finale de Top 14 face à Perpignan (21-13), les Toulousains ont la pression avant leur finale de Coupe d’Europe face à Biarritz.

L’air de rien, le Stade toulousain ne gagne plus. Habitués à triompher sur tous les terrains de France et de Navarre (17 titres de champion de France et 3 Coupes d’Europe), les hommes de Guy Novès n’ont plus soulevé le moindre trophée depuis le 28 juin 2008. Ce soir d’été au stade de France, les Toulousains s’étaient adjugé le titre de champion de France face à Clermont (26-20). Depuis, plus rien ! Deux ans sans consécration. Une éternité pour un club du calibre du Stade toulousain. Plus inquiétant, les Rouge et Noir pourraient une fois de plus connaître une saison blanche. Leur dernier défi pour s’éviter un nouvel affront aux yeux de leurs supporters : terrasser Biarritz ce samedi 22 mai prochain en finale de Coupe d’Europe au Stade de France.

Repos et plaisir

Après avoir été battu en demi-finale de Top 14 par Perpignan (21-13), le Stade toulousain n’a donc plus le choix. Mais pour les dirigeants toulousains, hors de question de tirer la sonnette d’alarme. Le président toulousain René Bouscatel s’en explique : « Il est difficile de dire que cette saison est un échec. On a été demi-finaliste du championnat de France et on est en finale de la Coupe d’Europe. Je crois qu’il y a beaucoup de clubs qui aimeraient être à notre place. Quand on perd, il faut savoir relativiser l’échec. Mais de toute façon, je pense que notre saison est réussi », précise-t-il.

Même son de cloche pour le manager Guy Novès. « Le président s’est exprimé clairement. Il a bien dit que quoi qu’il arrive, il serait fier de ce qu’on fait les joueurs cette saison. Je lui emboîte le pas. Croire à un doublé potentiel pendant aussi longtemps, c’est déjà merveilleux. »

Pour évacuer toute pression et oublier la déception du Top 14, Guy Novès a décidé de donner deux jours de repos à ses joueurs après la défaite concédée face à Perpignan. Objectif avoué : favoriser l’enthousiasme et ne penser qu’au plaisir.

F.F. avec W.T.