Coupe du monde : le XV de France… à l’école !

Une semaine avant son premier match contre l’Italie, le XV de France a atterri ce samedi à Londres, où il séjournera durant une grande partie de la Coupe du monde. Son camp de base : la Trinity School, une école privée où l’on s’impatiente de voir les Bleus à l’œuvre. Et pas seulement sur le terrain.

La cloche a sonné. Après deux mois à pédaler, sprinter, pousser, sauter de Tignes à Marcoussis en passant par Falgos, les Bleus vont désormais retourner à l’école. Une semaine avant leur premier contrôle à Twickenham contre l’Italie (19 septembre à 21h), le XV de France investit ce samedi son hôtel de Croydon, dans la banlieue sud de Londres, et prendra rapidement ses quartiers dans son camp de base, la Trinity School, située à proximité. «

On a un hôtel un petit peu à l’extérieur de Londres, un vieux manoir un petit peu à l’image de ce qu’il se fait en Angleterre, explique Philippe Saint-André. Pour les amoureux de golf, il y a un 18 trous autour, même si on ne va pas avoir le temps de jouer ! Et puis surtout, on est à côté d’une école avec des infrastructures exceptionnelles. Donc on a tout pour bien travailler et entrer dans la compétition avec les meilleurs atouts. »

Durant trois semaines au minimum, les Bleus se prépareront dans cette école privée qui accueille près de 1 000 élèves, principalement des garçons, âgés de 10 à 18 ans. L’équipe de France a ainsi privatisé une partie des terrains de rugby, le pavillon, un bâtiment en brique tout neuf, qui servira vraisemblablement pour les séances vidéos, les réunions, la relaxation ou encore la musculation. Les Bleus partageront également avec les écoliers, la piscine, le gymnase, le mur d'escalade et les deux amphithéâtres, où se tiendront sans doute une partie des conférences de presse.

« Voir comment jouent les Français »

« Toute notre école sera à leur disposition. Ce qui veut dire que nos élèves côtoieront des stars du rugby mondial et pourront les voir à l'entraînement, s’impatiente déjà Aaron Liffchak, directeur du pôle rugby de l’école. Pour être honnête, d'un point de vue purement rugby, je souhaite que mes joueurs et mes coaches voient comment jouent les Français. Et si l'on peut ajouter un peu de French flair à notre jeu, alors ce sera gagnant-gagnant pour tout le monde. »

L’établissement a pour lui d’être facile d’accès depuis la gare de Saint-Pancras et l’aéroport de Gatwick. Mais avec des terrains entourés d’arbres et isolés de la route, la Trinity School a surtout séduit PSA pour sa tranquillité, même si le groupe ne vivra pas totalement reclus pendant la compétition, puisqu’il devrait se retrouver mélangé avec les élèves.

« Quand le sélectionneur nous a rendu visite en début d'année, nous avons mentionné la possibilité que des joueurs de l'équipe puissent tenir une assemblée ou pourquoi pas assister à des cours de français, confie Mark Bishop, directeur de l’établissement. C'est quelque chose de très excitant pour nos garçons. » Les Bleus apprécieraient-ils également de passer à leur tour devant le tableau noir ?

la rédaction