Coupe du monde de rugby: "Violents", les Sud-Africains? Leur réponse cash au staff des Bleus

La bataille médiatique se poursuit. Présent ce jeudi en conférence de presse, à trois jours du tant attendu quart de finale de la Coupe du monde de rugby entre la France et l’Afrique du Sud (dimanche à 21h), le talonneur springbok Bongi Mbonambi a répondu à William Servat. Mercredi, le co-entraîneur de la conquête avait eu cette petite phrase devant les médias : "Aujourd'hui, on sait l'intensité et la violence que l'Afrique du Sud peut mettre dans les matchs." Violents, les champions du monde en titre ?
"C'est un sport de collision"
"C'est la première fois que j'entends ça mais bien sûr qu'en tant que Sud-Africains, notre ‘physicalité’ fait partie de nous", a d’abord commenté Mbonambi. Et d’embrayer, sans botter en touche : "Le pack français aime aussi être dans la confrontation. Nous allons clairement nous appuyer là-dessus. Nous allons nous exprimer en tant que Sud-Africains. C'est un match de rugby, c'est un sport de collision et nous adorons les collisions. Je ne pense pas qu'ils reculeront. Mais encore une fois c'est un match de rugby, un sport de collision et c'est une chose que nous adorons."
Côté sud-africain, la plus grosse incertitude au sujet de la composition d’équipe concerne le demi d'ouverture qui sera aligné contre la France. Qui de Manie Libbok ou Handré Pollard portera le numéro 10 ? Le premier, en difficulté face aux perches depuis le début du tournoi, s'est beaucoup entraîné à buter, seul, ce jeudi à l'entraînement. Pollard, lui, a notamment fait quelques exercices de passes. Chez les Bleus, le suspense est toujours entretenu pour Antoine Dupont. Le capitaine a reçu le feu vert du chirurgien pour reprendre l’entraînement et est annoncé à 100% physiquement. Reste à savoir s’il sera aligné d’entrée pour ce choc au sommet au Stade de France.