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France-Afrique du Sud: Servat réagit à la pique sud-africaine sur les "simulations" des Bleus

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William Servat, l'un des entraîneurs du XV de France, a répondu mercredi en conférence de presse à la pique lancée par Rassie Erasmus, le directeur du football sud-africain, qui a accusé les Français de parfois simuler avant le quart de finale entre les Bleus et les Boks, dimanche.

La bataille médiatique est lancée, à quatre jours du quart de finale de Coupe du monde entre la France et l'Afrique du Sud. Après la pique lancée par le directeur du rugby sud-africain, Rassie Erasmus, qui a taxé les Bleus de parfois simuler, William Servat, l'un des entraîneurs du XV de France, a répondu en conférence de presse, mercredi.

"Rassie Erasmus est quelqu'un de rompu à ces exercices médiatiques, a souligné Servat. Aujourd'hui, on sait l'intensité et la violence que l'Afrique du Sud peut mettre dans les matchs. Je n'ai pas d'interprétation à avoir. Ses propos m'importent peu pour être tout à fait honnête. Ce qui est important c'est de faire en sorte que nos joueurs soient préparés du mieux possible à cette possibilité d'agression qu'il peut y avoir sur le terrain."

"Ce que les Français font de bien, c'est que quand il y a une situation de plaquage haut, ils le montrent à l'arbitre, avait assuré ce mardi Rassie Erasmus, ancien sélectionneur des Springboks et sacré champion du monde en 2019. Je pense qu'ils simulent parfois, ce qui est intelligent."

"C’est très petit et très bas"

Une façon, peut-être, de mettre la pression sur l'arbitre de la rencontre. "Il cherche une faille mais c’est très petit et très bas de la part de l’équipe championne du monde en titre, a souligné pour RMC Sport Alexandre Ruiz, ancien arbitre international. S’il ne veut pas penser que les Français simulent, qu’ils ne fassent pas de fautes, qu’ils plaquent en bas et il n’y aura pas de problème avec tout ça. Il faut juste respecter la règle mais je ne pense pas que ce soit utile."

Ruiz ne voit de son côté "pas une seule seconde" de la simulation chez les joueurs du XV de France. "Ce serait se tromper de sport que de penser ça", ajoute-t-il. D'ici dimanche, les Bleus ont surtout d'autres sujets sur lesquels s'attarder, à commencer par le rétablissement d'Antoine Dupont.

RW avec AB