
Coupe du monde: des réseaux sociaux sous surveillance

Thierry Dusautoir - AFP
Les réseaux sociaux ne sont plus vraiment en odeur de sainteté auprès des organisateurs de grands événements. Du moins tout ce qui dépasse le cadre auto-promotionnel. Un nouveau cran a failli être franchi lors de la Coupe du monde de rugby, qui débute vendredi en Angleterre. Rugby World Cup Ltd avait un temps envisager d’exiger que les joueurs déposent leurs smartphones à l’arrivée au stade les jours de match, pour ne les reprendre qu’à la sortie.
Jusqu’à 13 000 euros d’amende
Si cette mesure radicale n’a pas été adoptée, la règle imposée en matière de communication sur les réseaux sociaux est du genre strict. Et elle n’est pas du goût des joueurs, dont le capitaine tricolore Thierry Dusautoir. Jugez plutôt : interdiction de communiquer quasiment une heure avant le coup d’envoi (pour ne pas faire de l’ombre à la communication ciblée des sponsors et des organisateurs qui veulent mener seuls la chasse au buzz). Pas question non plus de poster quoi que ce soit d’autre que des photos avec des produits labellisés RWC (afin de contrer le piratage de publicité). A cette fin, les staffs des 24 nations ont dû bien vérifier que les packs d’équipements remis aux participants étaient tous validés par les organisateurs.
Une brigade spéciale de traqueurs
Mieux vaut ne pas plaisanter avec le règlement : les amendes peuvent atteindre 10.000 livres (13.000 euros) et une brigade spéciale de traqueurs d’inconvenants a été mise sur pied par RWC Ltd. Ces membres vont passer ainsi des heures et des heures à éplucher les publications des centaines de joueurs possédant des comptes Twitter, Facebook, Instagram…