Coupe du monde féminine : les Bleues d’entrée dans le bon tempo

Au terme d’un match sérieux et malgré un jeu perfectible, les Bleues ont sereinement dominé le Pays de Galles (26-0). Leur entame dans la Coupe du monde est réussie et surtout fidèle à leur statut de favorites.

Etres favorites d’une compétition, que l’on dispute sur son sol, est une chose. Assumer ce statut d’entrée en est une autre. Présentées voire cataloguées, c’est selon – parmi les prétendantes à la victoire finale, les Bleues étaient attendues pour leur entrée en lice. Elles ne se sont pas manquées, pour le grand malheur de Galloises vite dépassés par la puissance adverse (26-0). Le tout sans sourciller, ou presque, portées par les jambes de feu de Marion Lièvre, auteur d’un doublé (25e, 39e) et qui aurait pu réaliser, avec plus de justesse, le quadruplé mais aussi la vista de son ouvreuse Sandrine Agricole, elle aussi décisive dans la belle victoire tricolore.

Comme la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Angleterre, l’Irlande et le Canada, bref, comme tous les autres ténors annoncés de la compétition, la France a donc répondu présent. Non sans une certaine mise en route galère, à l’image du début de match un brin poussif des Tricolores. « On avait un peu la pression », reconnait la deuxième ligne internationale Marine de Nadai. Mais grâce aux 4 000 supporters français venus les soutenir au bord du terrain de Marcoussis et à leurs encouragements continus tout au long de la partie, les Bleues ont vite oublié leur appréhension. 

Et avec ce score de 26-0, les voilà en tête de la poule C, devant leur adversaire pour la première place, l’Australie. Mais cela ne les a pas empêchés d’être… tatillonnes. « On veut défendre les couleurs de notre belle France et de notre discipline, a lâché sur France 4 Sandrine Agricole. Par rapport au score, on est au même niveau qu’au Tournoi (des VI Nations, où les Bleues ont réalisé le Grand Chelem, ndlr). Au niveau du jeu, ce n’était pas très propre. Mais l’essentiel est là. » Le XV de France féminin a bien lancé sa Coupe du monde.

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La rédaction