
Coupe du monde féminine: "Nous n’aurons rien à perdre", affirme Grisez avant la demie contre la Nouvelle-Zélande
Que ce soit chez les femmes ou les hommes, un France-Nouvelle-Zélande met toujours l’eau à la bouche. Samedi prochain, les Bleues vont se frotter à une équipe qui a retrouvé de sa superbe depuis la double confrontation de l’automne dernier. Les Black Ferns (surnom de l’équipe féminine néo-zélandaise) s’étaient inclinées à Pau (38-13), puis à Castres (29-7).
Depuis, les Kiwis ont changé de staff, en nommant notamment Wayne Smith, ancien membre de l’encadrement des All Blacks lors de la dernière décennie, au poste de sélectionneur. Et la mayonnaise a pris, une métamorphose s’est opérée et les Black Ferns inspirent à nouveau la crainte avant de l’affronter.
"Tout un pays sera derrière les Black Ferns"
Ce sera une véritable épreuve qui attend Thomas Darracq et ses joueuses, samedi prochain ; celle d’affronter une nation en pleine bourre dans un stade de 42 000 places acquis à l’équipe hôte. "On va jouer contre une nation qui défend ses couleurs et son pays. Ça va être incroyable. Tout un pays sera derrière nos adversaires", affirmait Gaëlle Hermet à la fin du quart de finale France-Italie.
"On ne pouvait pas rêver mieux pour une demi-finale. Tout rugbymen et rugbywomen en rêvent", se réjouissait Joanna Grisez, autrice d’un triplé contre l’Italie. Pour Caroline Drouin, les avoir déjà battues dans le passé va forcément aider : "Nous savons ce que ça fait de les gagner. Nous n’aurons pas la même pression. Nous serons chez elle et nous n’aurons rien à perdre."
"C’est une demi-finale contre une équipe spéciale"
Chez les Blacks Ferns, l’excitation d’une demi-finale Nouvelle-Zélande-France est similaire à celle des Bleues. "Contre l’Angleterre, la France a montré à quel point sa défense était en place. Ça va être un énorme challenge, mais j’ai hâte car c’est une demi-finale contre une équipe spéciale", confirmait la troisième ligne néo-zélandaise Sarah Hirini après le quart de finale gagné contre le Pays de Galles.
"L’engouement des Néo-Zélandais autour de cette Coupe du est vraiment spécial. J’entraîne dans le rugby féminin depuis 20 ans, et je ne m’attendais pas à voir ça un jour", confiait Wesley Clarke, entraîneur adjoint des Black Ferns. Samedi prochain, l’Eden Park devrait voir ses 42 000 sièges pleins pour cette demi-finale, une nouvelle preuve du développement du rugby féminin.