Douillet : « Si les Bleus sont champions du monde… »

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David Douillet, pour votre deuxième sortie officielle en tant que ministre des Sports, vous avez assisté à la dernière journée du rallye d’Alsace. Pas trop déçu par l’abandon de Sébastien Loeb ?
J’aurais tellement aimé le voir conduire ! Cela fait longtemps qu’on se connaît. Je l’admire. Sept titres mondiaux, c’est juste incroyable. Je connais la difficulté d’obtenir un tel titre (rires). En remporter sept et peut-être bientôt huit, c’est gigantesque !
Parlons de la Coupe du monde de rugby. Vous avez regardé France-Tonga (14-19). Quel est votre jugement sur cette défaite ?
C’est toujours compliqué d’être dans son match lorsque les dés sont déjà un peu jetés (les Tongiens devaient inscrire quatre essais pour éliminer les Bleus, ndlr). Pas mal de joueurs devaient avoir la tête à la prochaine étape (les quarts de finale, ndlr). Les Tongiens, eux, voulaient se faire plaisir une dernière fois.
Les critiques sont-elles justifiées ?
C’est toujours compliqué d’entendre des choses qui pourraient vous tirer vers le bas. On a plutôt besoin d’être soutenus et protégés. Il faut soutenir les Bleus, les aider et les encourager. Ce sont nos Français et on a confiance en eux.
Certains n’hésitent pas à faire le parallèle avec le fiasco de l’équipe de France de football en Afrique du sud. Est-ce que cela vous choque ?
(Gêné) J’ai mon avis… Mais on verra ça après.
Mais vous êtes le ministre des Sports désormais…
Si notre équipe est championne du monde, on n’entendra plus ce genre de questions.
Allez-vous œuvrer pour le retour d’un Grand Prix de France en Formule 1 ? Est-il toujours question d’une alternance avec le GP de Belgique à partir de 2013 ?
Oui. Avec le président de la Fédération Française des Sports Automobiles, Nicolas Deschaux, nous allons travailler ardemment pour essayer de retrouver un Grand Prix de France. La mission interministérielle est en cours. Il nous tarde de tous nous rencontrer pour faire le point et travailler dans le bon sens.