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Figallo : « Faire un match parfait face aux All Blacks »

Juan Figallo

Juan Figallo - -

Avant d'affronter la Nouvelle-Zélande en quarts de finale ce dimanche à Auckland (9h30, heure française), le pilier des Pumas livre ses impressions sur la difficulté de rencontrer le favori du Mondial. Et soutient au passage François Trinh-Duc, son coéquipier à Montpellier.

Juan, ressentez-vous de la pression avant la rencontre face à la Nouvelle-Zélande ?

Oui, mais je crois qu’eux en ont encore plus que nous. Les Pumas voudront gagner, les Blacks aussi, mais j’espère que le résultat sera en notre faveur. On va faire tout notre possible pour gagner ce match. Si on perd, on rentre à la maison. On a tout à gagner mais aussi tout à perdre. C’est difficile mais c’est la Coupe du monde.

La tâche ne sera pas aisée...

Cela me rappelle un peu Montpellier – Toulouse. C’est un peu pareil. La difficulté, c’est de tenir 80 minutes. Il faut faire un match parfait pour espérer s’imposer.

Que conseillez-vous aux Français, qui affrontent l'Angleterre ce samedi (9h30, heure française) ?

Mon conseil, c’est de jouer avec le cœur. Nous, on a joué avec notre cœur, on a tout laissé sur le terrain (défaite 13-9 au premier tour, ndlr). On a fait des petites erreurs et pris un essai mais la France doit jouer avec son cœur et rester unie.

« Désolé pour Trinh-Duc »

Que pensez-vous de la situation de François Trinh-Duc, votre coéquipier montpelliérain ?

François, c’est un des meilleurs demis d’ouverture du monde. Pour moi, il devrait être titulaire mais ce n’est pas moi le coach. C’est Marc Lièvremont qui décide. Je suis désolé pour François. Je suis surpris mais c’est la vie. Je parle avec lui et avec Fulgence (Ouedraogo) par mail. Maintenant que nos hôtels sont proches, on se verra les jours off.

Suivez-vous les résultats de Montpellier ?

Je suis tous les matchs sur Internet. Ce début de saison est difficile pour nous (13e après 8 journées, ndlr). Certains garçons vont revenir de la Coupe du Monde comme Mamuka Gorgodze (troisième ligne géorgien, ndlr) et Masi Matadigo (troisième ligne fidjien, ndlr). Nous, j’espère qu’on restera encore un peu (sourire).