France 2023: Macron et Carter iront-ils à Londres?

L’ouvreur néo-zélandais du Racing 92, Dan Carter, a été contacté par les dirigeants de la candidature France 2023 pour le grand oral du 25 septembre. Selon les informations de RMC Sport, ceux-ci se montraient optimistes mais le double champion du monde néo-zélandais souhaite décliner. Le flou (et le pessimisme) demeure également autour du président Emmanuel Macron.

Il aurait été un soutien de poids pour France 2023. Le Néo-Zélandais Dan Carter, double champion du monde 2011 et 2015 avec les Blacks, a été contacté pour apporter son soutien à la candidature française pour l’organisation de la Coupe du monde 2023. Le numéro dix du Racing 92 était espéré pour le déplacement à Londres le 25 septembre et ce grand oral de présentation très attendu. Selon les informations de RMC Sport, le Racing 92 avait donné son accord et France 2023 estimait sa présence acquise mais Carter (35 ans, 113 sélections) devrait finalement refuser même si aucune confirmation officielle n’a été effectuée. 

Le dossier français sera présenté en premier, à 9h30 le 25 septembre avant ceux des Irlandais et des Sud-Africains, devant l’assemblée générale de World Rugby. Reste à savoir si le président de la République Emmanuel Macron pourra finalement être présent. Ce sera a priori très compliqué. Depuis trois semaines, son entourage a fait savoir que son agenda était déjà trop chargé à cette période-là.

Macron vraiment à New-York?

"Il doit parler la veille à New York devant l’ONU", nous a-t-on confirmé dans l’entourage de France 2023. Pourtant, selon l’agenda présidentiel communiqué par l’Elysée lundi, le chef de l’Etat ne sera aux Etats-Unis que du 18 au 20 septembre pour la 72e Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies. "On ne désespère pas de le convaincre", nous a-t-on indiqué. Macron pourrait sinon s’exprimer dans une interview ou un clip diffusé à Londres. 

Pour certains, son absence le 25 septembre pourrait aussi s’expliquer aussi par l’affaire entourant Bernard Laporte ces dernières semaines (une enquête a été lancée par l’inspection générale de la Jeunesse et des Sports quant à un éventuel favoritisme envers Mohed Altrad). Macron voudrait, assurent certains, prendre ses distances avec le président de la FFR. 

Une autre option devrait être étudiée dans les heures à venir: celle du Premier Ministre Edouard Philippe. Une chose est sûre, l’Etat français entend apporter son soutien à cette candidature comme il l’avait fait pour les Jeux olympiques voilà quelques semaines. Le 11 juillet dernier, Emmanuel Macron s’était en effet rendu à Lausanne pour soutenir le dossier parisien.

Jean-François Paturaud