France - NZ: la presse anglaise remue le couteau dans la plaie

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Seulement trois petites pages sur la Coupe du monde de rugby ce jeudi dans le Times. Encore une fois, l'attention se porte avant tout sur le ballon rond et José Mourinho. Le quotidien s'attarde toutefois sur la montée en puissance de la jeune garde sud-africaine, symbolisée par l'éclosion d'Eben Etzebeth et Lood de Jager en 2e ligne. L'Afrique du Sud déjà privée de ses deux premiers choix pour le brassard, Jean de Villiers et Victor Matfield.
Quatre jours après la fin de leur Mondial, revoilà l'équipe d'Angleterre dans les pages sports. Nouvelle polémique: Tom Wood affirme qu'il prendra sans problème le capitanat si celui-ci était retiré à Chris Robshaw. Une remarque que Dave Ward - coéquipier de Robshaw aux Harlequins - n'a pas appréciée. Et il n'a pas hésité à le faire savoir !
La revanche de Tomas Francis
Le Sun ne trouve de la place que pour un papier sur Tomas Francis, le pilier gallois ignoré par la sélection anglaise lorsqu'il était plus jeune, et qui prend aujourd'hui sa revanche en ayant choisi de jouer avec les Dragons. L'affaire Wood-Robshaw-Ward ne tient ici que sur une demi-colonne. Surprenant.
Une large revue des sanctions arbitrales, c'est ce que propose principalement le Guardian, avec pour exemples les cas de l'Argentin Galarza (contact avec un œil = douze semaines), du Samoan Tuilagi (genou dans la tête = cinq puis deux semaines) et enfin de l'Australien Hopper (mauvais geste sur Brown = une semaine). Des décisions parfois « disproportionnées », et surtout « prises par des officiels loin du feu de l'action ».
Une double page sur France – Nouvelle-Zélande de 2007
Une double page sur cet alléchant Nouvelle-Zélande - France, voilà ce que l'on veut et voilà ce que nous propose le Telegraph. La photo du XV de France en ligne à quelques centimètres du haka néo-zélandais en 2007 donne le ton. Le journaliste place la défaite des Blacks il y a huit ans à Cardiff face à la France (20-18) parmi « les plus grands revers de l'histoire du sport ».
Des Bleus qui avaient tout fait pour gagner la bataille psychologique ce jour-là, à commencer par le choix des maillots - bleus - obligeants les kiwis à porter du gris. Et ce fameux haka, les yeux dans les yeux... « Ouh, ils ne rigolaient pas », s'est souvenu Richie McCaw.