
J-3 Coupe du monde: "Le boss" Lapasset en appelle au (beau) jeu
Un appel à la créativité
« Regardez dans l’histoire. On n’a jamais eu de Coupes du monde avec beaucoup d’essais marqués lors de phases finales. Ce sont toujours des matches extrêmement serrés et fermés. J’espère qu’on aura la chance de voir des équipes qui vont libérer leur énergie et leur savoir-faire. Le rugby et ses règles ont évolué. Le sport professionnel est devenu plus dur et rigoureux. Tout ça ne doit pas faire oublier que c’est un sport de passion et de créativité. On a besoin de vivre de l’émotion. On a besoin de sentir le public vibrer. Ça fait partie de notre ADN et on a besoin de retrouver ça. On va voir comment cette compétition démarre et comment elle s’inscrira dans les prochaines semaines en espérant que les grands joueurs seront au rendez-vous. »
Un arbitrage plus permissif ?
« On a besoin de travailler sur l’équilibre que doit trouver un arbitre dans les phases de jeu et ce qu’il faut siffler ou non. Il faut définir les priorités sur les fautes de jeu. Le rugby est un sport qui procure beaucoup d’opportunités pour faire des fautes et passer à côté de la légalité des règles. Tout ça oblige les arbitres à beaucoup d’attention et de continuité sur l’ensemble du match. Quand on commence un type d’arbitrage, il faut aller jusqu’au bout. Ça peut être critiquable et compliqué parfois. On a confiance en eux et je vais leur faire passer ce message. On a les meilleurs arbitres du monde qui ont la légitimité pour être là après l’avoir prouvé sur le terrain. Il faut savoir approcher la complexité des matches qui vont se présenter, avec des différences de conduite de jeu selon les équipes. Il y a beaucoup d’interprétation possible. C’est le dur métier d’un arbitre professionnel. Il y a quelques difficultés mais on a confiance dans le panel des arbitres qui est représenté. »
Pas de plan B pour la Coupe du monde 2019 en cas d’échec du Japon
« Nous n’avons pas de plan B pour 2019. Nous n’avons pas de contact direct avec l’équipe sud-africaine ou les autres (candidats à l’organisation si elle était retirée au Japon, ndlr) comme le croient certains médias. Nous sommes très confiants sur le fait de continuer avec le Japon. Il est le temps de continuer pour réussir le processus. Le process pour le stade est un gros changement (le premier Ministre japonais a demandé d’abandonner le projet de stade prévu à Tokyo en juillet). Nous progressons pour résoudre ce problème et faire la meilleure compétition au Japon. Il n’y a pas de plan B, ni de contact avec l’équipe d’Afrique du Sud. »