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Lapasset : « L'équipe de France est prête »

Bernard Lapasset

Bernard Lapasset - -

Président de l'International Rugby Board, Bernard Lapasset est arrivé en Nouvelle-Zélande mercredi, en compagnie du XV de France. L'ancien président de la Fédération française de rugby aborde ce Mondial avec enthousiasme et reste confiant à l'égard du XV de Marc Lièvremont.

Bernard, est-ce spécial pour vous de venir en Nouvelle-Zélande ?

Cela me rappelle beaucoup de souvenirs. C’est le premier jour d’une grande cérémonie qui va durer sept semaines, c’est extraordinaire. C’est tout un pays qui se retrouve avec cette Coupe du monde. Il y a quatre millions de spectateurs potentiels dans les stades et à la télévision.

La Coupe du monde peut-elle être réussie si les All Blacks ne la gagnent pas ?

C’est un problème qui va concerner directement les Blacks. Ils ont la pression et un grand challenge à relever. C’est difficile pour l’équipe et les supporters. On va attendre de voir ce qu’il se passe car cela va être un moment un peu particulier pour eux. Toutes les équipes sont préparées pour gagner donc j’espère que l’on aura une grande Coupe du monde.

Comment imaginez-vous le parcours des Bleus ?

On verra, l’équipe se prépare et est en place. J’étais dans le même avion qu’eux et j’ai l’impression que les joueurs sont sereins, avec une ambiance que j’ai connue dans le passé. A priori, l’équipe de France est prête pour, comme d’habitude, bien figurer en Coupe du monde.

« Prématuré de parler de Saint-André »

Que pensez-vous de la nomination de Philippe Saint-André à la tête de l'équipe de France ?

Il me semble prématuré de parler de Philippe Saint-André. L’important est que Marc Lièvremont soit à même de conduire l’équipe et qu’il y ait un enjeu extrêmement fort autour des joueurs et qu’on passe un très bon moment avec cette équipe.

Quelles sont les relations entre la France et la Nouvelle-Zélande ?

Les relations sont très bonnes. Il y a beaucoup de respect entre la France et la Nouvelle-Zélande. On a connu des moments chauds mais nous entretenons maintenant une relation permanente. J’ai le sentiment qu’on attend l’équipe de France comme le challenger de la Nouvelle-Zélande. Il faut s’attendre à des accueils très chauds sur les stades et beaucoup de pression. Mais les supporters qui vont venir seront très bien accueillis. Ce sera un grand moment pour l’image de la France en Nouvelle-Zélande.