Laporte : « Ce qui est déboussolant, c’est le temps »

Premiers pas à Cardiff pour le XV de France qui est arrivé dans la capitale Galloise. Un environnement bien différent que le cocon de Marcoussis.

La France, deuxième du groupe D, est punie et doit donc préparer son quart de finale face à la Nouvelle-Zélande loin de ses terres, à Cardiff. « Ce qui est déboussolant, c’est le temps » souligne le sélectionneur Bernard Laporte. « On était chez nous avec des gens qui parlaient notre langue, ici on arrive dans un milieu où tout le monde parle anglais. Et il pleut donc c’est sûr que ca met un coup au moral quand on arrive » souligne-t-il. Loin de ses terres, il souligne qu’il passe « au delà de ça car il y a un match important à préparer et il y a du travail ». Une expatriation pas vraiment prévue par le XV de France mais à laquelle il fallait s’attendre. En effet, lors des discussions sur l’attribution du mondial 2007, la France avait accordé plusieurs rencontres aux Gallois dont ce fameux quart de finale. « Sincèrement, on aurait préféré jouer à Paris, cela aurait été un avantage. Mais si on n’y joue pas, c’est de notre faute. Les argentins ont été meilleurs que nous donc ce sont eux qui méritent de jouer à Paris » souffle le sélectionneur du XV de France qui dévoilera mercredi la composition de l’équipe qui affrontera les All Blacks.

Ibanez : « On va sentir une émotion particulière »

Des néozélandais qui font peur à toutes les équipes depuis le début de cette Coupe du Monde. Avec 309 points inscrits en phase de poule, ce qui représente un nouveau record à ce stade de la compétition, les All Blacks seront les favoris samedi soir face au XV de France. « C’est ce que l’on a dans la tête et dans le cœur qui va joueur sur ce match » affirme le talonneur Rafael Ibanez. « Dans les jours qui vont nous emmener à ce quart de finale, on va sentir une émotion particulière, on va vivre des moments très excitants à l’intérieur du groupe » lance le capitaine des Bleus qui sait l’attente qu’il y a autour de ce match.

Alban Lepoivre avec Laurent Depret