RMC Sport Coupe du monde de rugby

Le désarroi de l’île du Sud

Christchurch

Christchurch - -

Frappée par une vague de séismes, la ville de Christchurch a dû abandonner l'idée d’accueillir des matches de la Coupe du monde. Résultat ? Seuls 16% des habitants de ce bastion du rugby kiwi disent attendre le coup d’envoi de l’événement avec impatience.

Le sondage révélé mardi ne laisse aucun doute. A peine 16% des habitants de Christchurch, la deuxième ville de Nouvelle-Zélande, attendent avec impatience le coup d’envoi de la Coupe du monde de rugby. Un résultat qui reflète un certain désenchantement des mordus de ballon ovale de l’île du Sud. La décision prise il y a plusieurs mois : Christchurch, la plus grande ville de l’île du Sud de la Nouvelle-Zélande, n’accueillera aucun match de la Coupe du monde.

La faute à plusieurs séismes qui ont ravagé la ville et en particulier son stade, l’AMI Stadium, déplaçant le curseur des priorités vers d’autres horizons que le sport. Pourtant, la plaie est toujours vivace dans la région, qui se considère comme le coeur véritable du rugby kiwi. C’est même toute l’île du Sud – où vivent environ un quart des 4 millions de Néo-Zélandais – qui se sent un peu exclue. En effet, les deux quarts de finale prévus à Christchurch ont été relocalisés... sur l’île du Nord.

Rivalité fraternelle

Une décision qui n’arrangera pas cette rivalité fraternelle entre Nordistes et Sudistes. Les habitants du Sud accueilleront néanmoins volontiers les supporters écossais, anglais et argentins qui viendront supporter leur équipe au premier tour. Mais au moment des phases finales, ils ne pourront réfréner un regret. Que Dunedin et son stade flambant neuf n’abrite pas un quart. Pour le symbole.