Les All Blacks n'ont peur de personne (ou presque)

Sonny Bill Williams et les Blacks se présentent en favoris de ce Mondial - -
Les hommes en noir ont poursuivi leur série de victoires à l’Eden Park, qui court depuis la visite française de 1994. Le stade qui accueillera la finale de la prochaine Coupe du monde doit rester une « forteresse imprenable ». Leurs locataires ont prouvé aux Australiens, qu’ils accusaient de leur manquer de respect, de quel bois ils se chauffent. Les All Blacks savent qu’ils sont les meilleurs, et la presse locale les encourage à le penser.
Leur principal adversaire reste eux-mêmes. Eliminés précocement lors des trois dernières éditions, les Néo-Zélandais ont cette fois décidé d’axer leur préparation aussi bien sur le mental que sur le jeu. Après la leçon donnée aux Wallabies, le capitaine Richie McCaw n’a ainsi pas manqué de rappeler le précédent de 2003. La Nouvelle-Zélande avait alors écrasé les Australiens 50 à 21 à Sidney lors des Tri Nations. Quatre mois plus tard, ils s’inclinaient 22 à 10 sur la même pelouse.
Les Blacks craignent toujours la France
Les All Blacks redoutent également une Afrique du sud très expérimentée, dont le jeu et la défense physique peut les déranger, particulièrement sous la pluie. Et puis il y a la France. Les deux équipes se respectent autant qu’elles se craignent. En Coupe du monde, les kiwis ont appris par deux fois à leurs dépens qu’il ne fallait jamais prendre ces coqs tricolores de haut. Les deux équipes se retrouveront au premier tour, le 24 septembre à Auckland. Et le message est clair : cette fois, il n y aura pas d’excès de confiance. Dan Carter s'entraîne même aux drops (Luke McAlister en avait raté un dans les dernières secondes du quart de finale du Mondial 2007 alors que les Bleus menaient de deux points, ndlr). Ça peut servir.