Lièvremont fait le point

Bien plus détendu que lors de la conférence de presse d4avant-match, Marc Lièvremont est longuement revenu sur les chantiers qui attendent son XV de France à six jours de rencontrer la Nouvelle-Zélande. Et ils sont nombreux.

Les Blacks : « Ces mecs sont l'excellence »

« Je pense que vous serez d’accord avec moi : si on joue contre les Blacks comme on a joué nos deux premiers matchs, le problème va vite être réglé. On va se préparer pour rivaliser avec ces mecs qui sont l’excellence. Il ne nous vient pas à l’esprit de calculer. Comment penser préparer un match contre la Nouvelle-Zélande en se disant qu’on va le lâcher ? (ndlr : au sujet de la réflexion en conférence de presse d’en parler aux joueurs). C’était une boutade. Je me vois mal faire un débat : ‘‘Les gars ont fait à bulletin secret. Qui veut gagner ? Qui veut perdre’’. »

La qualification : « Tout est mathématiquement envisageable »

« La qualification n’est pas assurée. Il nous reste deux matchs et autant pour nos adversaires. Tout est mathématiquement envisageable. L’objectif est de se qualifier. Maintenant, après le match contre le Canada, on ne peut pas dire que ça ait respiré la sérénité. On ne peut pas dire que tâtonner et prendre le bonus en fin de rencontre donne plus de confiance. Mais la semaine a été compliquée avec mon coup de gueule, les blessures. L’ambiance est bonne et c’est pour ça que j’ai envie de positiver. »

Les critiques : « Je n'ai pas l'habitude de regretter ma spontanéité »

« Vous ne pouvez pas me demander d’être spontané et de dire ce que je pense. Quand je vois le ramdam de la semaine dernière quand j’ai parlé de charnière empruntée. Je ne les ai pas massacrés. Toute la semaine vous êtes allés chercher les joueurs en disant ‘‘Marc balance sur vous’’. On en a parlé entre nous. Je ne parlerai pas des joueurs individuellement. J’ai même lu un papier comme quoi j’interdisais à mes joueurs de parler. Je n’ai pas l’habitude de regretter ma spontanéité. Il y a une forme d’hypocrisie de certains qui me dépasse. Et pourtant je commence à être habitué.»