Lomu : «On ne peut pas rêver meilleure finale»

EXCLU RMC SPORT - Jonah Lomu a réservé sa première sortie en public suite à son hospitalisation à un voyagiste français. Après avoir échangé quelques mots avec Philippe Saint-André et Tony Marsh, présents eux aussi pour ce déjeuner réservé à cinq cents supporters français au Trust Stadium au Sud d'Auckland samedi midi, l'ambassadeur du gouvernement néo-zélandais pour la Coupe du monde 2011 a confié en exclusivité mondiale à RMC Sport ses premières déclarations sur sa santé et sur lafinale de la Coupe du monde France - All Blacks.

Tout d'abord, Jonah, donnez-nous de vos nouvelles...
Tout va bien, je me sens mieux. Je suis l'invité de Couleurs rugby, c'est formidable de voir de bons vieux amis comme Philippe Saint-André et Tony Marsh. Je suis heureux d'être à cette réception et de voir tous ces supporters français ici, qui n'ont qu'une hâte, qu'une envie, supporter leur équipe dimanche soir.

Est-ce la finale rêvée?

Oui, oui, c'est la finale de rêve. La finale de rêve pour moi parce que ce sont les deux équipes que je suis, pour lesquelles je nourrissais des rêves de finale pour cette coupe du monde. Il faut oublier tout ce qui a été dit sur cette équipe de France qui soit disant n'y arriverait pas. Vous savez, ils y sont maintenant! Et puis vous savez, regardez l'histoire: 1994, la seule équipe à battre les All Blacks dans ce stade, la dernière à l'avoir fait, c'est l'équipe de France, en 1994, Philippe Saint-André était le capitaine. Ils étaient les "underdogs" quand ils sont arrivés à l'Eden Park. Et c'est la même chose pour cette équipe dimanche. Il y a beaucoup de choses, quand vous considérez l'histoire, qui abondent dans ce sens. Mais en face il y a des All Blacks au top de leur forme. Mais tout le monde le sait, les finales en rugby, c'est quelque chose de différent des autres matchs. Tout le monde aura sa chance.

Dimanche, serez-vous au stade, à la cérémonie de clôture?

Je serai au stade, oui. J'attends beaucoup de cette finale. Je suis délégué par le gouvernement avec le titre d'ambassadeur de la coupe du monde 2011.Je me dois d'être présent pour supporter tout le pays et donc les All Blacks aussi, mais dans le même temps de dire bienvenue aux Français, parce qu'il faut deux équipes pour qu'il y ait une grande finale. On ne peut pas rêver meilleure opposition en finale à l'Eden Park que d'avoir la répétition de la finale de la coupe du monde 1987 en cette année 2011, France contre les All Blacks.

Propos recueillis par Laurent Depret à Auckland