Matfield : « Les Anglais ont progressé »

Le Stade de France accueille, ce soir, la finale de la Coupe du Monde entre l’Afrique du Sud et l’Angleterre. Déclarations d’avant match.

Afrique du Sud

Victor Matfield (2eme ligne) : « Je pense qu’il y a quelques changements par rapport au premier match (victoire de l’Afrique du Sud 36-0). Ils ont engrangé beaucoup de confiance. Ils étaient arrivés dans ce match en ce demandant s'ils avaient les bons ailiers, qui était le premier choix à certains postes. Jonny (Wilkinson) est aussi de retour. Il a une énorme influence, notamment dans ses prises de décisions. Ils reviennent forts et ils jouent bien.
Il n’y a pas de plan anti Wilkinson. Vous vous concentrez toujours sur la position du demi d'ouverture. Nous l'avons fait la semaine dernière face à l'Argentine avec Hernandez. Donc il n'y aura pas de plan spécial. Toute son équipe essaye de la mettre dans de bonnes conditions. Alors si l'on peut le mettre sous pression ce sera une bonne chose... »

Bryan Habana (ailier) : « Pour moi, cette coupe du monde ne sera pas juste celle de Bryan Habana. Elle ne sera pas celle de quelqu'un en particulier. Vous savez, depuis le premier jour où Jack White nous a rassemblé au Cap, nous avons en tête que nous faisons partie d'une équipe spéciale. En fait, chaque individualité doit contribuer à cette équipe des Springboks. Mais ça n'aura servi à rien si nous ne gagnons pas samedi... »

Angleterre

Jonny Wilkinson (demi d’ouverture) : « Habana est doué, talentueux, puissant et rapide. Il a toutes les qualités nécessaires pour être un grand joueur. Il est aussi très cohérent dans son jeu. Il est évident que c’est un joueur clé de l’Afrique du Sud. Mais se focaliser uniquement sur lui serait une erreur. Si toute l’attention est sur Habana, cela créera des espaces. Il n’est pas possible de laisser des ouvertures aux autres. »

Jason Robinson (arrière) : « Vous savez, c’est formidable de jouer pour l’Angleterre. C’est fantastique de disputer une Coupe du Monde et la gagner est tout simplement incroyable. C’est un sentiment très dur à décrire. J’en suis à ma troisième de Coupe du Monde. J’en ai gagné une en 2003. Nous ne voulons pas nous arrêter maintenant. Jouer une finale de Coupe du Monde est très spéciale mais la perdre est quelque chose de terrible. Je ne veux pas vivre cela pour mon dernier match international. »

La rédaction