Papé : « Quand il y a de l'affrontement... »

Pascal Papé - -
Pascal, votre essai contre le Japon samedi dernier a été désigné essai de la semaine par la presse néo-zélandaise. Est-ce une distinction qui vous touche ?
Ils nous ont bien descendus dans la presse locale, alors ça veut dire qu’il y a quelques mouvements qui leur ont plu. Pour moi, c’est anecdotique. Je ne vais pas garder la coupure de journal. Je ne parle pas bien anglais et je suis encore moins bon sur la lecture. Mais j’ai mes infos. Apparemment, ils n’ont pas été tendres avec nous. En même temps, on n’a pas réalisé une grande prestation. On a quand même gagné avec le bonus. On ne retient que le positif. On travaille ce qui ne va pas. On va rectifier tout ça contre le Canada.
A quel genre de match vous attendez-vous contre le Canada dimanche (10h30, heure française) ?
Ce ne sera pas du tout le même style de match que contre le Japon. Les Japonais sont dans l’évitement, quand les Canadiens sont dans l’affrontement. On a commencé à regarder les images de cette équipe. Elle est pas mal en conquête, avec une touche plutôt bonne, et des gabarits conséquents. Il y aura peut-être moins de séquences que contre le Japon. Et encore, on n’est jamais sûr. Ils jouent deux fois dans la semaine. Ce qui nous importe, c’est notre jeu. On va essayer de faire une prestation en progrès et plus aboutie.
Le style canadien va-t-il mieux convenir au XV de France ?
On a le devoir de s’adapter. Après, quand il y a de l’affrontement, on ne s’enlève pas. J’espère que ce sera encore le cas contre le Canada mais je n’ai aucun doute là-dessus. On est tous un petit peu déçu de notre entrée en matière. Mais il y a plein de paramètres qui entrent en ligne de compte. Il y avait beaucoup d’excitation, de motivation. A un moment donné, je crois que ça nous a fait déjouer. Maintenant, on est vraiment dans la compétition. On a envie d’aller vers des choses un peu plus sérieuses.