Quelques grammes de tendresse dans un monde de « brutes »

Rafael Lakafia a accueilli ses proches - -
Malgré la fatigue du voyage, les sourires étaient de sortie du côté de l’hôtel « Rendez-vous » à Auckland. Ils sont ainsi quarante proches des Bleus - femmes, parents, enfants - à arriver en Nouvelle-Zélande depuis mercredi soir et jusqu'à vendredi matin. Alors forcément, même si l’avion qui amenait le gros des accompagnants français s’est posé sur le sol néo-zélandais avec un peu de retard, c’est dans la bonne humeur qu’une partie des joueurs les a accueillis. Présents depuis de longues minutes déjà, Raphaël Lakafia ou encore Alexis Palisson ont eu du mal à dissimuler leur joie.
Vingt des trente Bleus reçoivent ainsi la visite de leur compagne en cette fin de semaine. De son côté, la Fédération Française prend en charge la moitié du prix du séjour de douze jours. Le président de la FFR, Pierre Camou, ainsi que le DTN, Jean-Claude Skrela, étaient d’ailleurs présents pour l’accueil des familles, et notamment de Madame Lièvremont, accompagnée de son fils. Les Bleus, qui ont quartier libre ce jeudi après-midi, ont ainsi pu aller voir leurs proches « laissés à l’abandon » depuis le 29 août dernier et le départ pour Auckland.
Une troisième mi-temps au programme
Même si tous n’accueilleront pas leur famille (à l’image de Heymans, Trinh-Duc et Clerc), les joueurs apprécient cette visite qui se prolongera jusqu’à la fin de la phase de poules. « Ça va faire du bien à tout le monde, glisse Julien Bonnaire, qui a retrouvé sa femme et ses deux enfants. Ça fait un peu long et ça fait du bien de partager ce genre de moment avec la famille. Ça va pouvoir « rebooster » tout le monde pour le dernier mois qu’il reste. » Imanol Harinordoquy juge ces retrouvailles « réconfortantes ». Et d’ajouter : « Je vais aussi revoir mon petit garçon qui a 20 mois. Je pense qu’il va me faire pas mal rigoler. »
A deux jours du « big match » contre la Nouvelle-Zélande, Marc Lièvremont et ses hommes ne pouvaient pas compter meilleur soutien. Les joueurs ont d’ailleurs acheté des places pour permettre à tout le monde d’assister à la rencontre. Mais ce n’est qu’à l’issue de ce grand rendez-vous que les joueurs pourront pleinement profiter des leurs. « Nous sommes à deux jours d’un match compliqué, on essaiera de voir tout ça après le match, en espérant que ça se passe bien et qu’on fasse la fête ensemble », sourit Fabien Barcella. Car pour ce qui est de la troisième mi-temps, tout est déjà organisé. Ça se passera du côté d’Auckland avec la banda Hak'Amara emmenée par Pierre Dospital ! Ça promet.