Trinh-Duc : « Je me suis senti fébrile »

François Trinh-Duc - -
François, comment expliquez-vous votre prestation décevante contre le Japon ?
Oui, c’était compliqué. Il faut être honnête, je n’ai pas été bon. J’ai peut-être été pris par l’émotion. Je me suis senti fébrile au début du match, pendant les hymnes. Ça arrive, j’espère que ce sera la dernière fois. On s’attendait à un match difficile, ouvert. On n’a pas été surpris, c’était une belle équipe japonaise. On a quand même montré de belles choses, de bons lancements. Sur le plan comptable, ça reste positif. Après, tout n’est pas positif sur le plan du rugby, du jeu. On a pas mal de progrès à faire.
Votre essai après une interception ne vous a pas rassuré ?
Il y avait des conditions particulières, c’était le premier match en Coupe du monde. Il y avait pas mal de vent sur le terrain. J’ai eu des difficultés à entrer dans le match. Je suis un éternel insatisfait. Après un match comme ça, je ne peux pas être content, me satisfaire d’une telle prestation. Après, je ne pense pas avoir mal préparé ce match. Il y a des jours comme ça. Je ne me cache pas. On a eu quelques soucis. On a déjoué par moments. Il y a du travail, des réglages à faire. Mais tout n’est pas à jeter.
Cette équipe japonaise vous a-t-elle surpris ?
Les Japonais ont un jeu qui est inquiétant. Ils jouent beaucoup sur leur rapidité, avec des sorties de balles rapides, du jeu plutôt au large. C’est un jeu particulier. On s’attendait à ce genre de match. Ça a été compliqué en défense. On n’avait pas le temps de se replacer, de monter, d’aller les chercher. On a beaucoup subi. Ils ont un jeu bien léché, il faut leur tirer un coup de chapeau. Et nous, se concentrer sur notre travail et progresser.