Dusautoir : « Des fourmis dans les jambes »

L'impatience guette le capitaine du XV de France à l'approche du premier match de la Coupe du monde face au Japon (samedi, 8h heure française). Il rappellera à ses coéquipiers, avant le coup d'envoi, que les Bleus étaient passés à côté de leur entame en 2007. Et qu'il sera donc primordial de bien négocier ce premier rendez-vous.

Thierry, gardez-vous en mémoire l'entame ratée du XV de France en 2007 face à l’Argentine (12-17) ?

On était dans une configuration différente, on jouait à domicile. J’étais dans le groupe mais je n’avais pas pu participer au match comme je l’aurais souhaité. Ça avait été une expérience difficile, mais elle nous avait permis de rebondir pour ensuite faire le parcours que l’on connait (défaite en demi-finales contre l’Angleterre, ndlr). Ça permet de réaliser que le début de compétition, quelle que soit l’équipe qu’on rencontre, est essentiel.

Quel sera votre message, en tant que capitaine, avant le début du match contre le Japon samedi ?

Concrètement, je compte leur dire, comme depuis le début de la préparation, qu’il faut vraiment profiter de la compétition et se l’approprier. Les choses sérieuses vont commencer. Pour se qualifier en quarts de finale, il faut battre le Japon. Il n’y a pas plus de questions que ça à se poser. On a un objectif à atteindre et on va le faire.

« L'équipe est plus armée »

Etes-vous excité à quelques heures du coup d'envoi de la Coupe du monde ?

Oui, il y a énormément d’excitation. La pression est normale pour un tel évènement. On a un peu des fourmis dans les jambes. On commence à se demander comment le match va se passer. On l’a préparé au mieux pendant la semaine. On va faire une reconnaissance du stade. On rentre petit à petit dans le match.

L'humiliation vécue en Italie (22-21) au mois de mars est-elle oubliée ?

Ça nous a servi. Ça nous a permis de progresser. Evidemment, on aurait préféré évoluer dans une atmosphère plus sereine, plus agréable. Mais on a avancé, ne serait-ce que dans le jeu qu’on recherchait, dans la cohésion. Moi, je trouve que l’équipe est plus armée et plus costaude qu’à cette époque-là.