FFR : Pierre Camou appelle au calme avant l’élection

Pierre Camou, le président sortant de la FFR - AFP
Ils sont nombreux à s’être pressés ce samedi matin au Centre National du Rugby de Marcoussis pour assister à l’assemblée générale financière de la Fédération Française de rugby, mais surtout pour élire à partir de 11h30 le nouveau président de l’institution. Dans le froid, mais sous le très beau soleil de l’Essonne, les premiers votants détenteurs de pouvoirs sont arrivés au CNR dès 7h. Le temps également de prendre le pouls de cette élection et de constater que le « camp » Laporte avait été entendu, lui qui avait poussé pour que les soutiens viennent de la France entière pour voter pour sa liste.
L’ancien secrétaire d’Etat aux Sports de Nicolas Sarkozy a pris place au fond de la salle avec ses amis. Tout sourire et heureux d’échanger des poignées de mains avec les différents représentants des clubs. De son côté, Pierre Camou s’isolait dehors, attendant l’ouverture de la séance à 9h30. Juste avant de monter sur l’estrade, celui qui est toujours président s’est retrouvé sur la route d’Alain Doucet, son ancien secrétaire général et troisième candidat. Les deux hommes sont tombés dans les bras l’un de l’autre. Une image bien loin des piques échangées entre les deux hommes ces dernières semaines. Alain Doucet a également salué Bernard Laporte.
A voir aussi >> Fédération française de rugby : la "présidentielle", comment ça marche ?
Près de 1 000 personnes à l’écoute
Puis Pierre Camou a ouvert la séance avec son discours d’introduction. « Je voudrais appeler au calme et à la raison, a-t-il déclaré devant une assemblée d’environ 1 000 personnes. Au-delà des ambitions, des divergences d’opinion, l’enjeu des élections ne doit pas troubler davantage la vie de l’institution. Comme dans un match de rugby, il y a des adversaires qui ont chacun leurs supporters. Mais la volonté de gagner ne doit pas faire oublier le respect de l’autre et des règles fixées. Cela va sans dire, mais il est important de le rappeler car nous savons que dans un match au sommet, les esprits peuvent s’échauffer. Alors j’en appelle à notre sens des responsabilités pour que cette journée puisse se dérouler dans la sérénité et que nos chères valeurs ne soient pas bafouées. »