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Le carnet de notes des Bleus

Yoann Huget, François Trinh-Duc et Damien Traille

Yoann Huget, François Trinh-Duc et Damien Traille - -

Le stage de dix jours au Chambon-sur-Lignon, qui s’est terminé ce mardi, a permis une montée en puissance certaine des Bleus sur le plan physique. A moins de deux mois de la Coupe du monde, les liens se sont resserrés dans le groupe même s’il existe des disparités entre joueurs.

La cohésion : 8/10

L’ascension du Mont Mézenc (1753m) a jeté les bases du stage au Chambon-sur-Ligon. Pendant deux jours, les joueurs en ont bavé et ont vaincu leur peur. De quoi faciliter la cohésion. Seul hic, tous les joueurs n’ont pas vécu ces moments forts. Thomas Domingo et Aurélien Rougerie, en rééducation au CERS de Saint-Raphaël, les convalescents Williams Servat (genou gauche), Fabien Barcella (tendon d’Achille) et Fulgence Ouedraogo (fracture du métacarpe) ne s’y sont pas mêlés.

Le physique : 8/10

Pendant dix jours, les joueurs se sont « envoyés » avec un gros travail de musculation au programme. Un travail tellement poussé que de nombreux joueurs ont accusés le coup : Heymans (pointe musculaire), Estebanez (suspiscion de très légère déchirure), Palisson (fessier), Mermoz (tension au genou droit) et Marty (grosse fatigue). Mais là encore, la note maximale ne peut être atteinte puisqu’entre les convalescents Williams Servat (genou gauche), Fabien Barcella (tendon d’Achille), Imanol Harinordoquy (aponévrose plantaire) et Fulgence Ouedraogo (fracture du métacarpe) et les deux blessés Aurélien Rougerie (cheville) et Thomas Domingo, six joueurs n’ont pas eu droit au même menu. Il existe donc des disparités entre les joueurs.

Le rugby : 3/10

Les joueurs ont très peu touché aux ballons de rugby pendant dix jours. Et quand ils l’ont fait, le but était uniquement de travailler les appuis et de fructifier le travail de musculation. Les combinaisons et le travail technique n’ont pas été à l’ordre du jour. Cela sera abordé lors du stage à Falgos à partir du 25 juillet. « On sent qu’il y a un gain en termes de morphologie et de technique, a remarqué Marc Lièvremont. Contrairement à une douzaine d’années, où il y avait un gros travail de force et de développement de la VMA (Vitesse maximale d'aérobie ou VO2Max), on travaille le qualitatif en termes d’appuis. Tout ça prend corps. J’espère que nous allons pouvoir capitaliser ça pendant les deux semaines à Falgos puis à Marcoussis. »