
Le XV de France en crise : toutes les réactions

Frédéric Michalak - -
22h50 - Rob Howley (manager du pays de Galles) : « Une sacré soulagement »
« C'est un sacré soulagement. C'est un jour très spécial pour le pays de Galles. On n'était pas loin chaque fois ces derniers temps. Aujourd'hui, on a mis les ingrédients nécessaires dont on parle depuis 4 ou 5 mois. Les joueurs ont montré du caractère, notamment en défense, où on a été agressifs. Nous avons eu la chance de marquer sur notre occasion. On va pouvoir rebâtir sur cette victoire. Les joueurs ont beaucoup donné, ils ont mérité de savourer cette victoire. Ça va nous permettre de respirer. »
22h14 - Benjamin Kayser (talonneur du XV de France) : « Un jeu sans queue, ni tête »
« En rentrant en deuxième mi-temps, j’ai vraiment eu l’impression de jouer le même match que contre l’Italie (défaite 23-18). On se dit que ça va craquer et à la fin on a un jeu sans queue ni tête, et voilà. On s’épuise et on n’arrive pas à utiliser au maximum notre potentiel. C’est un grand coup d’arrêt. Il y a des choix qui vont être faits. Mais ça à la limite on s’en souciera un petit plus tard. Maintenant il faut vraiment apprendre d’un match comme ça, en tout cas c’est comme ça que je me projette. Je me dis que sur la qualité physique et tous les petits détails on doit être intraitable sur ce genre de choses. Bravo au Pays de Galles. Maintenant nous, soit retour en club soit de retour à un sérieux boulot. »
22h02 - Morgan Parra (demi de mêlée du XV de France) : « Rien n’est mort »
« On est déjà tombés dans des situations comme ça. Il faut relever la tête, travailler. On sait que rien n’est mort. Il faut retrouver des certitudes, de la confiance. Le match en Italie nous fait du mal. Ça pèse sur la confiance. On a eu du mal à jouer certains ballons qui étaient jouables. Il faut rester unis, ne pas s’éparpiller et compter sur le copain à côté. »
21h49 - Yoann Maestri (2e ligne du XV de France) : « Il faut qu’on baisse la tête »
« Il y a beaucoup de déception et de peine par rapport à ce score. On est tombés sur une très bonne équipe, tout simplement, qui a été meilleure que nous, voilà tout. Elle a su marquer dans ses rares temps forts, et nous mettre une énorme pression. Nous on a eu quelques actions pour marquer mais tous ensemble on n’a pas réussi à passer à l’acte. Il faut leur rendre hommage pour ce résultat à l’extérieur. Nous, il faut qu’on baisse la tête et ceux qui auront la chance d’être là pour le prochain match devront essayer de tout donner ensemble sans se chercher d’excuses. »
21h38 - Maxime Mermoz (centre du XV de France) : « On n’a pas été appliqués »
« On n’a pas su être réalistes. On n’a pas été plus appliqués. Je pense qu’on a une ou deux occasions franches, malheureusement ça se finit sur un ballon perdu ou une pénalité contre nous. Ce sont des moments clés qui peuvent nous permettre de passer devant ou franchir un cap psychologique. Vu qu’on n’arrive pas à scorer, on les laisse dans le match. Eux ont réussi à le tuer d’entrée dès la percée de leur 9 (Mike Phillips, ndlr) en deuxième mi-temps. »
21h29 - Maxime Machenaud (demi de mêlée du XV de France) : « Personne n’est sûr d’être dans le groupe »
« Personne n’est sûr d’être dans le groupe pour le prochain match. La charnière encore moins, les résultats ne plaident pas en notre faveur. On a essayé d’emmener cette équipe, mais ça n’a pas marché. Il va falloir se remettre en question, et voir ce qui n’a pas été. »
21h14 - Dimitri Szarzewski (talonneur du XV de France) : « Je comprends le mécontentement »
« Ça se joue sur des détails. Sur l’envie, sur le déplacement, sur la solidarité, il n’y a rien à dire. A certains moments, on n’a pas été efficaces. On est tombés sur un mur, parfois on a réussi à passer le premier rideau mais on n’a pas réussi à concrétiser. Sur les matches de haut niveau, quand on ne marque pas dans ses temps forts, on le paye plus tard. Sortir sous les sifflets, c’est difficile. C’est toujours un peu dur, mais je comprends le mécontentement des supporters. J’espère que ceux qui auront la chance de retrouver l’équipe de France dans quinze jours (face à l’Angleterre) arriveront à laver l’affront. »
20h36 - Marconnet : « Des raisons d’être inquiet » (Twitter)
« Au fond de la gamelle nos Bleus ! Il faut maintenant se relever... »
« En Angleterre, en Irlande, puis l'Ecosse ! Des raisons d’être inquiet... Du grand chelem à la... » Cuillère de bois ?
20h22 - Thierry Dusautoir (capitaine du XV de France) : « Dur à avaler »
« C'est une défaite dure à avaler. On est très déçu de perdre au Stade de France. Zéro point dans une compétition comme le VI Nations c'est difficile. »
20h15 - Philippe Saint-André (sélectionneur du XV de France) : « On ne fait rêver personne »
« Dans un match de très haut niveau il faut marquer dans les temps forts. On n'a pas su le faire. On est dans le dur et il faut l'accepter. Il faut bosser, relever la tête et préparer un commando pour aller à Twickenham. On ne gagnera pas le 6 nations mais on peut gagner le respect. On est très déçus mais dans le très haut niveau il faut savoir relever la tête pour avancer. Il faut accepter qu'on ne fait rêver personne. Moi si j'ai fait du rugby c'est aussi parce que le VI Nations m'a fait rêver. »
19h55 - Frédéric Michalak (ouvreur du XV de France) : « On est nuls »
« On n’était pas impuissants, on a bien défendu dans l’ensemble. Mais comme la semaine dernière, on n’a pas concrétisé nos temps forts sur des situations où on aurait pu marquer un essai ou un drop, regrette l’ouvreur français sur France 2. On ne se crée pas les bonnes situations. Ils ont aussi bien défendu et nous ont pressés. On a du mal à se déplacer, à se trouver et à avoir du choix. On se retrouve souvent isolé quand on a le ballon, moi le premier. Ça fait deux défaites d’affilé et ce n’est pas pardonnable à ce niveau. On a été très mauvais encore une fois, on est nuls. »
19h54 - Denis Charvet (ex-international, membre de la Dream Team RMC Sport) : « Une démission collective »
« C’est une grande désillusion par rapport aux attentes. On pensait tout avoir gommé dans les têtes et dans le corps. Ce qui me parait le plus inquiétant, c’est la démission collective. On est passé au travers, non pas individuellement parce que des joueurs ont relevé la tête comme Louis Picamoles et Yoann Maestri. Mais ça ne suffit pas parce que le rugby est un sport collectif avant tout. »