Lièvremont : «C'est l'équipe type du moment»

Maxime Médard et Marc Lièvremont - -
Marc Lièvremont, ça a été dur de composer cette liste ?
Un premier match de Coupe du monde engendre un peu plus de stress. Ça a été difficile, mais on a tenu compte des blessés, chez les trois quarts notamment, deux joueurs qu’on voulait relancer dans le grand bain, s’appuyer sur l’ossature du premier match contre l’Irlande. C’est l’équipe type du moment. On aura l’occasion de voir les 30 sur l’ensemble des deux matches à l’exception de Palisson.
Servat s'est accroché...
William s’est battu, mais on lui a fait confiance, au même titre que d’autres joueurs qui ont prouvé depuis 3 ans de faire partie de l’aventure malgré des blessures conséquentes. Je n’ai pas de doute quant à la capacité de William de rendre à ses coéquipiers la confiance qui l’a accompagné.
La vérité du Japon fera naitre celle du Canada ?
Non, on est dans une configuration pour donner du temps de jeu. L’approche sera différente contre la Nouvelle-Zélande et les Tonga. On va essayer de se mettre à l’abri assez vite contre le Japon et le Canada.
Craignez-vous des ressentiments de la part des joueurs non retenus ?
Les 30 espéraient jouer, mais c’était déjà le cas à Bordeaux. C’est normal qu’ils soient déçus, mais il faut se mettre au service de ceux qui vont jouer.
Allez-vous pilonner les Japonais ?
On a l’ambition de jouer un rugby complet. Ça commencera devant, évidemment, mais ils ont progressé dans la mêlée, en touche, en contre-attaque. On ne va pas se limiter à les matraquer, on va alterner. J’aimerais qu’on ne laisse aucun espoir au Japonais assez tôt dans le match.
Hajimé (« c'est le début du combat », en judo) ?
(Rire) Hajimé ! C’est parti !