Lièvremont : « C’est Noël avant l’heure »

- - -
Marc Lièvremont, Jonathan Wisniewski était très ému en apprenant sa sélection…
C’est Noël avant l’heure. Je suis ravi que l’équipe de France fasse autant rêver. Ça me fait plaisir de voir des gens autant ému par leur première sélection.
Est-ce un juste retour des choses compte tenu ses dernières prestations ?
Je tenais à impliquer Jonathan au poste de n°10 avec Traille et Trinh-Duc, mais il a tellement été compliqué de choisir, notamment au niveau des lignes arrière que j’ai décrété que Jonathan attendrait. C’est un juste retour des choses, même si on est déçu pour François, qui fait partie des joueurs qui iront en Nouvelle-Zélande sauf catastrophe majeure.
La décision a-t-elle été facile à prendre, notamment par rapport à Skrela ou Beauxis ?
Ce n’est jamais évident, mais j’ai tenu à appliquer les mêmes critères de sélection que pour des garçons comme Schuster, Arias ou Huget. On est à dix mois de la Coupe du monde et je ne veux pas regretter d’avoir pu étendre la liste pour évaluer les potentiels. Je ne veux pas subir certains choix et regretter la prestation de joueurs avec leurs clubs. A la veille de la Coupe du monde, je n’aurais peut-être pas choisi d’exposer un aussi jeune joueur prometteur à un poste aussi exposé. D’autres pourraient le mériter. Tout cela fait débat, mais je l’assume.
Ce forfait change-t-il votre stratégie ?
Chaque chose en son temps, même si on se projette toujours sur les compositions d’équipe contre les Fidji et l’Argentine. Il reste quand même une journée de championnat et ce n’est pas la peine de tirer des plans sur la comète. J’aimerais impliquer le maximum de monde sur les deux premiers matchs, mais vous comprendrez que les joueurs auront la primeur de ces choix.