RMC Sport

Lièvremont : « Elissalde ne jouera pas »

-

- - -

Sorti groggy à la 20e du match des Bleus contre les Pacific Islanders (42-17), Jean-Baptiste Elissalde manquera samedi le choc contre l’Australie.

Pourquoi avoir décidé de ne pas reconduire Jean-Baptiste Elissalde au poste de n°9 ?
C’est un crève-cœur mais il faut préserver sa santé. Même s’il est bien comme vous et moi ce matin (dimanche), on s’en voudrait tous énormément s’il lui arrivait quelque chose samedi.

Avez-vous pensé à Frédéric Michalak ?
On en a parlé. Mais Fred a fait sa rentrée samedi avec Toulouse, en n°10. Il n’a pas fait une prestation forcément très concluante. Ce ne serait pas très bon pour lui, pour son club et pour l’équipe de France de le sélectionner. Par ailleurs Julien Tomas qui a été avec nous au Tournoi des VI nations, et qui a donné pleinement satisfaction en championnat, intègre le plus logiquement du monde l’équipe.

Abordez-vous l’Australie avec plus de certitudes qu’avant le début des tests matches ?
Pour avoir des certitudes il aurait fallu que l’on réalise des matches accomplis, or ça n’a pas été le cas ni à Marseille, ni à Sochaux. Malgré tout, on travaille sur une base faite de valeurs de solidarité mais aussi de qualités de jeu avec une meilleure conquête et un jeu au pied. On profite aussi d’une fraicheur physique puisqu’on n’a que deux blessés, avec Elissalde et Morgan Parra.

Quelle est l’importance du prochain match ?
Cette tournée ne sera réussie que si on gagne samedi contre l’Australie. Même s’il y a des défaites honorables et que l’on juge sur la progression du groupe, aujourd’hui on a vraiment envie de gagner et de nous affirmer contre une des nations majeures du rugby.

Les entraineurs ont-ils progressé aux termes de cette première saison ?
On a besoin de prendre nos repères, mais ce qui se passe lors de cette tournée d’automne, sans forfanterie, on l’avait annoncé il y a 6, 8 mois. On avait dit qu’on affinerait notre projet de jeu et notre management. On est certainement plus solide, à l’image de notre équipe, qu’au début. Même au plus fort de la tourmente, au milieu du Tournoi, je n’ai jamais ressenti que le costume d’entraineur était trop grand pour mes épaules, je me suis toujours senti maître du sujet.

La rédaction - Laurent Depret