
Lomu: "un choc incroyable" pour la presse mondiale

- - AFP
« RIP Jonah Lomu » titre le site du New Zealand Herald, avec un peu plus loin l’hommage ultime : « il n’y aura jamais un autre Lomu ». Les Néo-Zélandais pleurent leur légende décédée ce mercredi à Auckland. Lomu, qui souffrait de problèmes rénaux depuis plusieurs années, fait la Une de tous les sites de son pays. « Un choc incroyable » pour Stuff (le site néo-zélandais a changé son logo en y ajoutant un maillot noir floqué du n°11, celui de l’ancien ailier). Le Otago Daily Times, plus sobre, affiche un simple « Jonah Lomu est mort ».
Même son de cloche admiratif dans les médias britanniques, où la mort de l’ancien ailier des All Blacks, « première superstar du rugby » rappelle l’Independent irlandais, est en une des rubriques sportives, souvent devant l’hommage de Wembley lors d’Angleterre-France. Pour l’Irish Sun, Le Guardian ou la BBC, « la légende Lomu s’éteint à 40 ans ». Le Daily Telegraph annonce « un monde du rugby en deuil ».
« Lomu a mis le rugby sur la carte »
Dans le reste des pays du Four Nations, l’hommage est unanime. En Afrique du Sud, l’IOL Independent célèbre « la légende Lomu » sur sa page sport. L’Australian nous fait une Zlatan Ibrahimovic avec une photo de l’ailier jeune et cette légende : « Lomu a mis le rugby sur la carte ». En Argentine, Lomu est « le géant que personne ne va oublier » pour La Nacion, « la légende du rugby » pour Clarin.
Au Japon, surprise de la dernière Coupe du monde, la mort de Lomu se fait une belle place côté sport. Le quotidien Asahi affiche une photo de Lomu sur sa page d’accueil et regrette le décès d’une étoile du rugby. Sur le site du quotidien le plus diffusé dans le pays, le Yomiuri, la photo de « l’étoile Lomu » est moins visible dans la rubrique sport, en dessous d’une des idoles locales Kei Nishikori, qui dispute actuellement le Masters de tennis.