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Maestri, au nom des parents

Yoann Maestri

Yoann Maestri - -

Ils ont précieusement gardé leur billet pour ce France-Irlande. Catherine et Michel Maestri refont le voyage depuis le Var pour voir Yoann à l’œuvre lors de sa première titularisation en Bleu sur le sol français ce dimanche (16h).

Il y a trois semaines, l’annulation au dernier moment de France-Irlande les avait à peine refroidis. Ce fut plutôt même un bon souvenir pour les parents de Yoann Maestri, qui devait fêter ce soir-là sa première titularisation avec le XV de France. « Il n’y a pas eu de match donc pas de blessure, de fatigue ou d’énervement. Yoann était là, tout content de voir ses parents ! On a pu en retirer du positif malgré la déception », se souvient Catherine. Elle et son époux ont bien sûr conservé leur billet. « Mais cette fois, on fait l’aller-retour dans la journée en avion. Je suis assistante maternelle et pas question de m’absenter lundi. »

Le week-end du 11 février, les parents Maestri étaient venus à Paris en TGV et en famille, accompagnés des quatre grands-parents, des beaux-parents et d’un neveu. Dimanche, au Stade de France, il n’y aura plus que Catherine et Michel, peut-être en raison de l’investissement que représente ce second voyage en provenance de Carqueiranne. C’est dans cette cité balnéaire à quelques kilomètres de Toulon, que le « petit » Yoann, comme son père, est né au rugby à 13 ans. « Il faut aller voir le fiston coûte que coûte, surtout que Yoann est titulaire, c’est une belle aventure », se réjouit une mère heureuse.

« Si on embête les Maestri… »

Finalement aligné d’entrée à Murrayfield le week-end dernier contre l’Ecosse (23-17), elle sera donc témoin de la deuxième titularisation de Yoann, la première sur le sol français, contre l’Irlande. A écouter Catherine, on perçoit vite d’où le deuxième ligne de Toulouse tient son caractère. « On est assez droit dans la famille. Mais si on nous embête, y’a du répondant, prévient-elle. Yoann est un grand garçon, par la taille et le cœur. Il est très généreux, très discret aussi mais quand il est dans sa passion, dans son job, vaut mieux s’en méfier. » Voilà Paul O’Connell et Donncha O'Callaghan prévenus.