Marche, muscu, vélo : ce qui attend les Bleus en stage à Tignes

- - AFP
Les Bleus sont arrivés mercredi à Tignes où ils vont poursuivre leur préparation physique en vue de la Coupe du monde à 2100 mètres d’altitude, voire plus. Julien Deloire, le préparateur physique du XV de France, nous explique le programme et les objectifs de ce passage traditionnel dans les Alpes.
Quel est le bilan de la première phase et quel était l’objectif ?
C’était un gros travail de fond. Une remise en route puis une intensification des charges musculaire, travailler fort énergétiquement aussi. C’était l’axe de travail des trois premières semaines. On a posé les bases. On a aussi essayé de donner beaucoup de variété à nos exercices. Il faut tirer un grand coup de chapeau aux joueurs. Il faut un gros mental et une grosse envie pour encaisser les charges de travail. A ce niveau, il adhère et leur engagement est maximal. Après, la fatigue aidant, ils accusent le coup. On doit jouer à ce moment-là notre rôle. Un entraîneur, un préparateur physique doit être entraînant. On doit impulser une dynamique.
La seconde phase du programme passe par Tignes. Pourquoi ?
Tignes est une aire de jeu fabuleuse, c’est aussi un moyen de s’aérer l’esprit. On a voulu durant cette préparation lutter contre la monotonie. On essaye d’avoir dans le contenu et dans le contexte amener de la variété et de la nouveauté pour que la dynamique soit permanente. On va arriver au dixième jour de la préparation, de la fatigue va se faire ressentir, commence à s’accumuler. On rentre dans une seconde phase qui fait suite au travail des premières charges. C’est la phase de régulation. On va entrer dans une phase de travail à haute intensité et en plus en altitude. A Tignes, on souhaite profiter des paysages qui nous sont offerts. Mais travailler en altitude est notre objectif prioritaire.
Quel est le programme des dix prochains jours ?