Mermoz, de Bordeaux à Auckland

Maxime Mermoz - -
Le combat livré face à de rugueux irlandais a laissé des traces. « Le staff médical, qui n’a pas chômé pendant six semaines et qui voyait 32 joueurs sur la pelouse la semaine dernière avec un grand sourire, va se remettre au boulot », s’amusait presque ce dimanche le sélectionneur Marc Lièvremont. A chaque match international ses bobos, et le France-Irlande de samedi (19-12) n’a pas dérogé à la règle. Loi des séries oblige, les Bleus en ont pris plein les genoux. Pour Harinordoquy, Traille et Millo-Chlusky, le traumatisme est léger et devrait se résorber dans les 48 heures.
Le trio bénéficiera d’un programme aménagé la semaine prochaine mais leur participation au test de Dublin samedi prochain face à l’Irlande n’est pas compromise. Maxime Mermoz, en revanche, s’installera dans les tribunes de l’Aviva Stadium. Touché au genou gauche, le centre perpignanais, qui n’avait plus joué depuis février en raison d’une grosse blessure à l’épaule, est sorti à la demi-heure de jeu samedi à Bordeaux. « On a été assez réactif en le sortant tout de suite, s’est félicité ce dimanche le sélectionneur. Il a une petite entorse ligamentaire du genou. Il y aura un minimum de 15 jours de récupération. »
Swarzewski : « Sept mois que j’attendais ça ! »
La participation de Mermoz au premier match de la Coupe du monde, le 10 septembre contre le Japon à Auckland, n’est cependant pas remise en question. Pas de quoi inquiéter donc sérieusement un staff heureux d’avoir enfin récupéré un Dimitri Swarzewski à l’enthousiasme débordant. « Sept mois que j’attendais ça, exultait le talonneur après sa rentrée contre l’Irlande. Je n’avais qu’une chose en tête, retrouver le terrain. On a parfois des moments de doutes, de frustration. Mais on fait beaucoup de sacrifices pour revenir le plus vite possible. Là, c’est une grosse satisfaction. » L’exemple à suivre pour Mermoz.