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Michalak : "La Coupe du monde, bien sûr que j’y crois"

Frédéric Michalak

Frédéric Michalak - AFP

EXCLU RMC SPORT - Frédéric Michalak s’est prêté au jeu de l’interview-vérité lors du Super Moscato Show en direct de Toulon, à la veille du choc des deux hémisphères entre le RCT et les Sharks. Actuellement écarté des terrains en raison d’une nouvelle blessure à l’épaule, l’ouvreur international bosse dur pour retrouver son intégrité physique et relever son dernier gros challenge : disputer un troisième Mondial.

Frédéric, pensez-vous retrouver l’intégralité de vos moyens après cette énième blessure à l’épaule ?

Franchement, oui. Je m’entraîne pour ça en tout cas. J’ai fait deux luxations. A la deuxième, on m’a mis une butée. J’ai mis quatre ou cinq mois à revenir et puis je me suis déchiré le sous-scapulaire, le sous-épineux et le long biceps…

Croyez-vous encore en vos chances de disputer la Coupe du monde dans sept mois ?

Bien sûr. Je compte surtout revenir à mon meilleur niveau avec Toulon parce que j’ai connu beaucoup de blessures depuis je suis ici (il est arrivé en 2012, ndlr). Je pense qu’on ne m’a pas vu avec toutes mes capacités physiques. J’ai veux revenir vite avec mon club et mon objectif le plus gros, c’est de faire cette Coupe du monde.

« Le seul titre qui me manque »

Ce Mondial en Angleterre est-il votre motivation principale aujourd’hui ?

Ça en fait partie, oui. C’est une grosse envie parce que c’est le seul titre qui me manque.

Serez-vous toujours joueur de rugby après la Coupe du monde ?

J’ai une année supplémentaire avec Toulon et on verra après. Tout dépendra de mon corps.

Pour vous, qui est favori de la rencontre de jeudi face aux Sharks ?

Je pense que c’est Toulon. On est chez nous et ils sortent d’une pré-saison d’un mois et demi. Je pense qu’ils seront un peu plus affutés que nous. Aujourd’hui, ils ne font que de la musculation, ils ne touchent pas beaucoup de ballons. Pour l’avoir vécu (il a évolué aux Sharks entre 2007 et 2009, puis entre 2010 et 2012, ndlr), je sais qu’ils aiment ça. Après, c’est le jeu sud-africain. Quand vous leur donnez la balle, ils foncent tout droit (sourire). Ça va être de l’affrontement.

la rédaction avec le Super Moscato Show