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Novès a refusé "un des grands clubs français" pour continuer son "combat" contre la Fédération

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Licencié en 2017 par la Fédération française de rugby de son poste de sélectionneur du XV de France, Guy Novès poursuit son "combat" juridique, comme il le confie à France Bleu ce dimanche. Tout en continuant à recevoir des offres, notamment une de la part d’un des "grands clubs français".

Depuis son licenciement du poste de sélectionneur du XV de France en décembre 2017, Guy Novès n'a pas rebondi. Par choix. Dans un entretien accordé ce dimanche à France Bleu, l'ancien manager du Stade Toulousain confie être toujours concentré sur son "combat" contre la Fédération française de rugby, pour une procédure de licenciement dont il conteste la légalité. 

"Je suis quelqu'un qui a été compétiteur pendant de nombreuses années. Aujourd'hui, je me prépare, j'attends l'heure H pour atteindre la cible qui est la mienne: démontrer que ce qui m'arrive est quelque chose de compliqué, difficile à admettre, à comprendre et peut-être pas tout à fait ce que l'on entend", résume Guy Novès.

"Pour faire ce métier il faut être libéré et ce n'est pas mon cas aujourd'hui"

L'ancien sélectionneur s'estime d'ailleurs trop impliqué dans ce dossier pour songer à reprendre un poste ailleurs. Même si les offres ne manquent visiblement pas. "Ça me bloque un petit peu car je ne peux pas me concentrer et donner le meilleur de moi-même, ajoute-t-il. D'ailleurs, j'ai refusé quelques sollicitations parce que mon combat est quelque chose de capital aujourd'hui. Un des grands clubs français m'a contacté mais pour faire ce métier, il faut être complètement libéré. Ce n'est pas mon cas aujourd'hui." L'audience aura lieu le 19 février.